jeudi 13 mars 2008

Un lecteur réagit

Il a un chapeau rond, vive Mabaléon… (air connu)


Bravo, M. Fouquet, votre contribution marque d’un menhir gwenn la science historique. Puis-je y associer mes propres recherches, effectuées dans tous les rades de la rade de Brest ? La preuve la plus irréfutable coiffait le chef de l’Ogre : ce ridicule petit chapeau qui a fait sa renommée, tout noir, n’est-il pas un hommage inconscient de l’Empereur à ses origines bretonnes ?
Et le Sacre à Notre-Dame, si puissamment rendu par David – qui ajouta Letizia au centre du tableau, petite fantaisie bien pardonnable – ne rappelle-t-il pas l’une de ces charmantes gavottes qui font encore aujourd’hui la joie des festoù-noz ? Il n’est qu’à voir le teint rubicond qu’arbore opportunément M. de Talleyrand-Périgord, au premier plan, pour deviner aussitôt que le chouchenn a dû couler à flots avant la cérémonie !
Car il n’est pas moins prouvé que Mabaléon Ier tenta son règne durant d’exporter l’hydromel dans toute l’Europe, avec le succès mitigé que l’on sait. Seuls nos amis polonais l’accueillirent sans préjugé ; les perfides Anglais déclenchèrent une campagne de lobbying, vraisemblablement financée par les distilleurs de whiskies, qui stoppa net cette campagne civilisatrice ; quant aux Allemands, Autrichiens, Espagnols et autres Cosaques, trop occupés à s’envoyer force bière, sangria et autre herbe de bison, nous préférons n’en rien dire pour ne point ajouter à la déliquescence européenne si justement dénoncée par M. Schivardi et ses amis.
Mabaléon Ier ne ménagea pas sa peine pour faire l’Europe bretonne, ce qui eut réglé par anticipation le rattachement de la Loire-Inférieure au reste du monde.
Hélas ! La réaction réagit et il n’en fut rien. Saluons cependant la constance de nos amis de l’Union Démocratique Bonapartiste qui perpétuent par tous les temps le souvenir des aigles impériales de la Grande Armor.

Alan Dec’Ho

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Vive le chouchen et les cosaques

signé : un breton communiste qu'aime bien votre site

Anonyme a dit…

Votre petite phrase " à marquer d'un menhir gwen" restera celèbre cher monsieur. Encore bravo

Jacques A. Hôtel de région