dimanche 18 novembre 2012

Crise de la presse : les patrons réunis à la péniche






Crise : les patrons de presse réunis dans la Péniche




Face à la crise structurelle et conjoncturelle qui secoue la presse, les patrons de presse ont tenu conclave dans le plus grand secret et dans une péniche. Notre envoyé spécial, Marcel Botafoin, a pu se dissimuler parmi eux. Voici, en exclusivité, ce qu'il a pu entendre...




MONSIEUR FERNAND : Honneur aux dames. Mme Mado Pékuère, je présume ?

MME MADO : Elle même.

MONSIEUR FERNAND : Chère madame, Maître Folace m'a fait part de quelques embarras dans la gestion de vos journaux du syndicat de la PQR (Presse quotidienne régionale), momentanés j'espère. Souhaiteriez vous nous fournir quelques explications ?

MME MADO : Les explications Monsieur Fernand, y'en a deux : Internet et manque de main d'œuvre. Ce n'est pas que la clientèle boude, c'est qu'elle a l'esprit ailleurs. Le lecteur sportif, par exemple, a complètement disparu.

MONSIEUR FERNAND : Le sportif ?

MME MADO : Le client qui vient au kiosque en voisin : bonjour mesdemoiselles, au revoir madame. Au lieu de descendre maintenant après le petit déjeuner, il reste devant sa tablette à cliquer
 sur des sites sportifs, pour voir si par hasard il serait pas un peu l'homme du XXIème siècle. Et l'affectueux du dimanche : disparu aussi. Pourquoi ? Pouvez vous me le dire ?

MONSIEUR FERNAND : Encore l'ordinateur ?

MME MADO : L'I Pad Monsieur Fernand ! L'I Pad !

MONSIEUR FERNAND : Ah, mais dites moi, vous parliez de pénurie de main d'œuvre tout à l'heure...

MME MADO : Alors là Monsieur Fernand, c'est un désastre ! Un bon pigiste de PQR, ça devient plus rare qu'une femme de ménage. Ces messieurs s'exportent, le mirage numérique nous fait un tort terrible ; et si ça continue, ils iront chez Apple, à la nage.

MONSIEUR FERNAND : Bien je vous remercie madame Mado, on recausera de tout ça ... Qui est ce le mec de PQR.com ?

THEO : Ce doit être de moi dont vous voulez parler !

MONSIEUR FERNAND : Dis moi dans ta branche, ça va pas très fort non plus ! Pourtant du city guide, vrai ou faux, on en consomme encore ?

THEO : Moins qu'avant, la jeunesse française va sur Twitter et les anciens combattants à copains d'avant. Puis surtout il y a Facebook

MONSIEUR FERNAND : Et alors ?

THEO : C'est le drame ça, Facebook ...

A l'écart, Pascal et le garde de corps de Raoul Volfoni discutent ...

BASTIEN : Dis donc je le connais pas celui-là. Il est nouveau ?

PASCAL : C'est le petit dernier I Phone de chez Apple. J'te le conseille pour tchatter à travers la poche, dans le métro ou l'autobus. Mais note hein ? Faut en avoir l'usage, sans ça, au prix actuel, on l'amortit pas.

BASTIEN : Le prix passe La qualité reste, c'est pas le smartphone de tout le monde, ça ! T'as eu ça par qui ?

PASCAL : Par l'oncle Antonio.

BASTIEN : Le frère de Berthe ?

PASCAL : Oui.

Retour dans la salle des Assises nationales de la presse, dans la péniche ... 

THEO : ... Tout ça pour vous faire comprendre, Monsieur Fernand, que PQR.com perd de l'adhérent chaque jour. Le client devient dur à suivre.

MONSIEUR FERNAND : Oh tu sais, c'est un petit peu dans tous les domaines pareil, moi si je te parlais de Notre-Dame-des-Landes.. Ouais enfin !

MME MADO : J’espère qu'il est encore chaud. (le thé)

MONSIEUR FERNAND : Merci.

MONSIEUR FERNAND : Bien, et maintenant à nous, dans votre secteur pas de problème, les journaux du dimanche, ça n'a jamais aussi bien marché.

RAOUL VOLFONI : Que tu dis !

MONSIEUR FERNAND : C'qui vous chagrine, c'est la comptabilité, vous êtes des hommes d'action et je vous aie compris, et je vous ai arrangé votre coup.

RAOUL VOLFONI : T'arrange, t'arrange, et si on était pas d'accord ?

MONSIEUR FERNAND : Tu va voir que c'est pas possible, j'ai adopté le système le plus simple, regardes ! On prend les chiffres de l'année dernière, et on les reporte.

TOMATE : L'année dernière, on a battu des records avec la Présidentielle  !

MONSIEUR FERNAND : Et bien vous les égalerez cette année ! Vous avez l'air en pleine forme là ? Gais, entreprenants, dynamiques ...

RAOUL VOLFONI : Et en plus, tu nous charries, c'est complet.

MONSIEUR FERNAND : Pascal ?

PASCAL : Oui Monsieur Fernand.

MONSIEUR FERNAND : Tu passeras à l'encaissement chez ces messieurs sous huitaine.

RAOUL VOLFONI : C'est ça, et si jamais on paye pas, tu nous bute ?

PASCAL : Monsieur Raoul ...

MONSIEUR FERNAND : Bien, messieurs, il ne me reste plus qu'à vous remercier de votre attention.

RAOUL VOLFONI : Bastien ! Accompagnes ces messieurs !


Propos recueillis par Marcel Botafoin

mercredi 14 mars 2012

Frap nous fait rire avant la fin du monde

Frap nous fait rire avant la fin du monde




Le dessinateur de presse publie un nouveau livre, jouissif et savoureux.

Il cogne du droit mais aussi du gauche



Eric Chalmel, alias Frap, est membre du jury littéraire Lulu la nantaise. Interrogé sur le premier prix accordé à Épistolaire de rien, dont il a assuré les dessins, Frap a balayé l’éventuel conflit d’intérêts d’un trait de plume : « Évidemment que c’est truqué. C’est la moindre des choses pour un prix littéraire, non ? ».

Un tel homme ne peut pas être foncièrement mauvais. Surtout lorsqu’il devient Frap, un dessinateur de presse dont les coups, uppercuts et autres crochets frappent juste et pas seulement fort. L’outrance gratuite, il la laisse aux gougnafiers du crayon, à ceux qui pensent qu’une mauvaise caricature, ornée d’une bulle ordurière et convenue suffit à déclencher les zygomatiques. Frap est un dessinateur de presse. Il est journaliste dans l’âme et le crayon. Ses excès sont fins , ont toujours un sens et décryptent l’actualité.

Dessinateur à Presse-Océan et Télénantes, il publie son best-of dans un élégant ouvrage 2 012 : Enfin la fin du monde, aux Éditions Siloë. Mieux qu’une simple compilation, le livre réserve de très nombreux et pétillants inédits.

Si vous êtes sarkozyste, autant vous le dire tout de suite, il vous fera une bonne dose d’humour pour que le rire franc ne devienne jaune au fil des pages. La mauvaise foi est érigée en vertu cardinale et les crochets du droit ravageurs. Pour autant, Frap a aussi une bonne gauche, mais pas dans le même style puligistique. Non pas que sa gauche soit « molle », pour reprendre un élément de langage des primaires, mais elle est moins directe, plus fine. On passe du bazooka à l’épée flamboyante. Notamment pour moquer les réflexes de cour de certains proches de Jean-Marc Ayrault. Le dessin sur le zèle des « fans » du député-maire de Nantes pour commenter sur facebook et « liker » le possible futur ministre, et peut-être même le premier d’entre-eux, est à ce titre fort savoureux.

Ajoutez à cela des caricatures à peines voilées des ravages de l’intégrisme religieux et vous obtiendrez un livre indispensable pour mourir de rire avant la présidentielle et la fin du monde de nos amis mayas en décembre 2012.



Jean-Marie BIETTE.



2 012 : Enfin la fin du monde, par Frap, aux Éditions Siloë, 112 pages, 13 €

Dédicace : samedi 24 mars à partir de 16 h à la librairie Durance

samedi 3 mars 2012

Presidentielle 2012

 Une campagne de mal en pis


" Je vous demande de vous allaiter "



mercredi 29 février 2012

Collector !

Chers amis combattants de la dépignoufisation







La carrière " papier " d'Epistolaire de rien va bientôt prendre fin. Les deux tirages sont quasiment épuisés, et ce livre va poursuivre sa vie dans le monde numérique. Toutefois, des correspondants zélés nous signalent qu'il reste encore quelques exemplaires dans divers lieux de pensée lumineuse, comme le restaurant l'Atelier d'Alain à Nantes, la Fnac, le bistrot La Perle, Coiffard, Durance, Vent d'Ouest, La Voix au Chapître à Saint-Nazaire, Priceminister, etc.





Attention, le très rigoureux président des Editions du Pilon va bientôt ramasser les copies. Il reste donc peu de jours pour avoir le privilège de posséder un des derniers exemplaires du Prix Lulu la nantaise 2011.





C'est vous qui voyez





bonjour à vot' dame





Me Folace

mardi 14 février 2012

Histoires de marins et de phrases

C'est curieux au Marin ce besoin qu'a le Mexicain de faire des phrases








Il est de retour. Qui il ? Le Mexicain, bien sûr, avec sa fine moustache et ses lunettes dont les montures étaient prises en charge à 30% par la Sécu sous le pompidolisme triomphant. Entouré d'Arnaud R et de Hervé.B, skipper de Lulu la nantaise (encore un indice), le Mexicain fait des phrases avec ses deux compagnons, dont nous tairons le nom, eu égard à la douleur de leurs proches et de leur famille.



" Alors, la route n'a pas été trop toc ?", lui demanda un journaliste corrompu de passage ? "Ce n'était pas trop dur", interrogea un marin en goguette. Avare de mots, le regard planté loin sur l'horizon, le Mexicain a sorti une de ces phrases qui font les beaux jours du ponton au Marin.

" Bah les gars, déconnez pas non plus. On croirait qu'j'reviens du Tibet ! Y'a pas besoin de passe montagne ou de quinine pour traverser l'Atlantique. Un grain le soir, un grain le matin, juste histoire de mouiller le pastaga. Le reste du temps sous pépin et roule ma poule !".



Et Arnaud.R, flanqué du même tee-shirt des Tontons trinqueurs, d'acquiescer, tout comme son compère Hervé.B, qui a flambé une semaine en tête du compensé à la barre de Lulu la nantaise.



Certains esprits faibles prétendent que le Mexicain serait en fait un pilote d'Air Farce, prêt à couper sa moustache pour retrouver l'anonymat. Amis marins du Marin, ne laissons pas faire ce crime. Couper cette moustache et Le Marin sera dépeuplé. Le Mexicain doit rester parmi nous et arborer fièrement sa moustache si finement dessinée au rasoir électrique de la maison Calor



Me Folace






vendredi 30 décembre 2011

Les voeux de Me Folace pour 2012


Ce n'est pas pour me vanter, mais, comme disait l'autre, il y a fort à parier que 2011 ne passe pas l'hiver. Or donc, voici deux mille douze. Année de la loose si l'on en croit les Mayas. La fin de notre monde interviendrait le 21 décembre. De quoi foutre les abeilles ces Mayas, voire même le bourdon. Le plus simple serait de lire ce que prédit Elizabeth Tessier, celle qui lisait l'avenir dans les boules du vieux tonton. Celle surtout qui avait vu en 2011 une année exceptionnelle pour DSK. Suffit donc de vérifier qu'elle aussi nous voit rôtir dans les flammes de l'enfer le 21 décembre pour être certain que le 22 sera doux et ensoleillé, avec des magasins bondés pour la noyelle.

Mais bien d'autres questions restent en suspend pour 2012 : Micheline Dax fera-t-elle toujours la pub essentielle pour les baignoires avec sortie par la porte, sur le côté, dont on ne dira jamais assez le rôle essentiel pour les dégâts des eaux chez les personnes âgées.

TF1 va t-elle enfin se décider à tourner l'adaptation du fameux Zadig et Voltaire, le livre de chevet du sémillant ministre intello Frédéric Lefebvre. Ce sera enfin la porte ouverte à nombre de chefs d'oeuvre : Ruquier adaptera Musset " On ne badine pas avec Zemmour ". A Menton, on tournera " Les frères Bogdanov", librement inspiré de Dostoïevski. Une bière à la main, Depardieu jouera " 1664" d'Orwell, avant de sauter dans son Audi 7, d'Homère évidemment. Tout ça sent la fin de partie comme disait ce bon Samuel. Légumes des jours sur scène....

Catastrophes naturelles toujours, 2012 pourrait aussi être l'année où Nadine Morano continuera à twiter, où le PS aura la bravitude de percher Ségo à la présidence du Palais bourbon, où Arnaud Montebourg et Martine Aubry se feront des mamours en toute loyauté dans un gouvernement citoyen. Sauf si le peuple français oublie le conseil de Bernard Shaw, consistant à changer de temps à autres de responsables politiques pour les mêmes raisons que l'on change les couches d'un bébé. Shaw effroi...

Bon, de toute manière, les vrais enjeux ne situent pas là. La seule question de 2012 est de savoir si l'humanité va enfin choisir la voie de la dépignoufisation, du pragmatisme courtois et de la nonchalance placide afin de quitter l'ombre pour la lumière. Comme l'a déjà fait le peuple de Chicorée du Nord en plaçant Me Folace au pouvoir (notre cliché).

lundi 28 novembre 2011

Revue de presse

L'AFP conseille Epistolaire de rien pour Noël


Généralement, quand on évoque Noël, ça sent le sapin. ET bien que nenni ! En tout cas pour les Editions du Pilon et leur dernier bébé, Epistolaire de rien.


Voilà-t-y pas que la très rigoureuse et sérieuse Agence france presse (AFP pour les intimes) publie un pneumatique sobrement intitulé : " Des livres pour les Père Noël ennemis du politiquement correct ".

Et la vieille et respectable agence internationale, qui fait les délices du tea time dans nos ambassades de Cochinchine, à moins que ce ne soit du gin time, de citer allègrement Epistolaire de rien : " Anar, joyeux et anonyme, le malicieux "Epistolaire de rien" (Editions du Pilon) donne la parole à de prestigieux et incongrus épistoliers. L'auteur et son complice dessinateur compilent des lettres de Dieu à Darwin, de Napoléon aux Bretons ou encore de Judas à Eric Besson".





Afin de remercier le service culture de l'AFP, les Editions du pilon décident de publier, ici et maintenant, l'intégralité de la dépêche. Reuters et l'agence Tass n'ont qu'à bien se tenir !





Des livres pour les Pères Noël ennemis du politiquement correct


(AFP) - Pères Noël impertinents, à vos hottes! Pour épicer le réveillon, prenez un traité de philosophie charcutière, ajoutez un guide pour se soigner par le vin, des conseils pour tacler ses enfants, un florilège d'injures politiques et une pincée de Mickey au pays de Socrate.

Vous avez une angine? Buvez du médoc. Vous êtes cardiaque? Optez pour le champagne. Des problèmes de vue? Bourgogne. Ballonné? Vin d'Alsace. Des calculs? Privilégiez le sancerre. Enceinte? Deux verres de bordeaux à chaque repas...

Ces conseils (avinés) sont tirés de "Soignez-vous par le vin" du docteur Maury, un guide stupéfiant, publié pour la première fois en 1974 et devenu alors un best-seller. Sans choquer quiconque, ce qui en dit long sur l'époque!

Introuvable depuis quinze ans, ce guide contraire au politiquement correct, et... à la loi Evin, est réédité par NiL Editions, qui remonte de la cave ce grand cru du fou-rire. Dans son introduction, le bon docteur s'insurge aussi contre les discours anti-oenologiques et dénonce les silences coupables sur la boisson la plus dangereuse: l'eau!

C'est aux parents, sobres ou non, qui ne ne veulent plus se laisser marcher sur les pieds par leurs enfants, que s'adresse le cynique "Mouchons nos morveux" (JC Lattès) de Jean-Louis Fournier, rempli d'horribles sentences, de plus ou moins mauvais goût -c'est la loi du genre-, agrémentées de dessins de Gilles Gay.

Quelques extraits explicites: "Il faut toujours remettre au lendemain l'enfant qu'on pourrait faire le jour même", "Avantages de l'animal de compagnie sur l'enfant", "Soyons pédophobes, détestons les enfants!"

Ce livre a inspiré la pièce "Tout enfant abandonné sera détruit", montée au Théâtre du Rond-Point.

Cochon

On savait que le Père Noël était une ordure: deux bandes dessinées de Marc Dubuisson, "La Nostalgie de Dieu" et "Le Complexe de Dieu" (Diantre éditions), elles aussi adaptées au théâtre, nous apprennent que le Très Haut est un enfoiré! Ce spectacle divinement iconoclaste se joue à la Comédie de la Contrescarpe.

Autre pied de nez potache, le "Petit traité de philosophie charcutière" (Keribus éditions/Le Rouergue) prend le contre-pied... de cochon d'une pensée trop étriquée qui diabolise les plaisirs de la table et prône les régimes. Sébastien Demorand (scénario) et Vincent Sorel (dessin) sont aux fourneaux de cet essai dessiné blagueur, qui se dévore comme du saucisson.

Anar, joyeux et anonyme, le malicieux "Epistolaire de rien" (Editions du Pilon) donne la parole à de prestigieux et incongrus épistoliers. L'auteur et son complice dessinateur compilent des lettres de Dieu à Darwin, de Napoléon aux Bretons ou encore de Judas à Eric Besson.

Quant à Nono, prof de philo et caricaturiste, il se lance dans une histoire illustrée de la philosophie dans "Dessine-moi la philo" (éditions-dialogues) en croquant avec espièglerie et humour les grands penseurs.

Côté politique, le "Petit dictionnaire des injures politiques" (L'Editeur), sous la direction de Bruno Fuglini, égrène un florilège drôle, ridicule et souvent féroce de ce que les hommes politiques français ont dit et écrit de leurs adversaires, de la naissance de la République à nos jours.

Le journaliste italien Alberto Toscano pointe lui dans "Ces gaffeurs qui nous gouvernent" (Fayard) les faux pas des politiques. Berlusconi y tient une place de choix, mais les Français, comme Rachida Dati qui confond "inflation" et "fellation", ne sont pas en reste.

Et Toscano de conclure affligé: "Nous sommes arrivés à un point où, pour finir au journal télévisé, il faut dire des conneries."

jeudi 17 novembre 2011

Je gazouille donc je suis

À quand une journée du tweet ?




Je ne remercierai jamais l’Éternel de m’avoir donné vie à un moment charnière et essentiel de l’évolution des espèces. Rendez-vous compte : les contemporains de Pépin le Bref et Leonardo da Vinci n’ont pas connu le bonheur de twitter ! À leur époque, il était impossible de livrer ses états d’âme ou ses jugements définitifs sur la marche du monde en moins de 140 signes ! La vie valait-elle vraiment le coup d’être vécue ? Pas si sûr…



Il leur fallait sortir dans la rue pour déclamer à leurs contemporains : café bouillu #vie de merde. Ou encore, trop mal aux dents, vé pas bosser #caprice. Pour être honnête, les principales villes de garnison de notre beau et vieux pays de France ne regorgeaient pas de quidams gazouillant seuls de petits morceaux de vie, au risque d’ailleurs de se retrouver déguisés en mannequins pour chemises sans manche de la marque camisole. Y compris de force
Fort heureusement pour notre génération, nous vivons ce progrès en direct live. Chacun peut à loisir nous tweeter ses petits tracas quotidiens ou nous gazouiller que la paix dans le monde serait plus facile à obtenir s’il n’y avait pas de guerre, sans risque d’internement ou mise sous tutelle à la Bettencourt.



Remarquez, il serait amusant de décréter une journée du tweet sans internet. Cela consisterait à obliger chacun à tweeter par oral, dans la rue, au bistrot, au bureau, à la maison, ce qu’il tapote habituellement et nerveusement sur son smartphone.



Le spectacle vaudrait le coup. Il serait parfaitement légitime, tant que l’on n’a pas créé la journée de la journée, le vide sidéral de notre vie sociale peut bien s’enrichir de nouvelles expériences amusantes de 24 heures, consacrées à la gentillesse, à la grenadine, aux poissons rouges morts de soif, aux plantes vertes carnivores souffrant de cholestérol ou encore aux écologistes curieux de savoir si le nucléaire est soluble dans une circonscription de gauche.

 
Or donc chacun passerait cette journée du tweet sans internet à ne parler à personne tout en s’adressant à tout le monde, avec des messages aussi essentiels que #Pujadas est encore plus petit que #Sarko, la 37e saison de Desperate housewives n’est pas très #gay ou, plus politique, pourquoi ne pas donner de l’argent aux pauvres afin qu’ils soient plus riches.



Une telle journée ferait sens, comme on dit en psycho 4e année.



Navrant, non ?



Me Folace


mardi 8 novembre 2011

Promeneur du champ de Mars

 Le Président des Editions du Pilon en visite à la Fnac




Eric Chalmel, Président des Editions du Pilon, n'hésite pas à donner de sa personne. Il a tenu à vérifier, après un déjeuner de travail frugal, la bonne présentation en rayon Littérature française de la Fnac de Nantes du Prix Lulu la nantaise 2011.

Le temps de constater qu'il ne reste plus que deux livres à la Fnac, le Président Chalmel a appris que l'ouvrage partait comme des petits pains chez Alain Ruffault ou dans d'autres bonnes librairies
"Le cap des 500 ouvrages achetés par des irresponsables illettrés est dépassé", a-t-il lâché, déjà fatigué à l'idée de devoir livrer toutes ces bonnes adresses en Epistolaire de rien.
Le pragmatisme courtois et la nonchalance placide continuent de faire des adeptes !

samedi 5 novembre 2011

Les marins sur une bonne vague

C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases :
10.000 pages vues cette année




Lancé en janvier de l'an de grâce 2008 par l'un des fondateurs du Parti pour un pragmatisme courtois, le site recontre un écho certain auprès de nos contemporains. C'est, il est vrai, le premier magazine illustré multimédia de l'univers, le plus complet, le plus littéraire et le plus détaché.



La ligne éditoriale est limpide. Il nous semble qu'un cruel manque de civilité affecte très généralement les tentatives de communication engagées entre eux par nos contemporains. Cette fatuité hargneuse doit s'effacer à terme au profit de la politesse mesurée et de la bienveillance placide.



C'est pourquoi il a été fait appel à quelques grandes plumes de Loire-Inférieure et alentours, dont Me Folace et Marcel Botafoin, afin que ce site devienne l'organe obligé d'une rédemption à l'échelle planétaire des instances décisoires, dont les nombreux fourvoiements rendent plus que nécessaires un retour à l'urbanité chevaleresque, à la bienséance maitrisée et à la dépignoufisation.



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jeudi 3 novembre 2011

Prix littéraires

 Le Prix Lulu la nantaise à Epistolaire de rien

A 13 heures, les jurés cacochymes du Prix Goncourt récupéraient leur dentier dans leur assiette chez Drouant. A la même heure, à Nantes, le fringant jury du prix Lulu la nantaise sortait du restaurant l'Atelier d'Alain, 24 rue des Olivettes à Nantes, pour décerner ses premières récompenses.




A la surprise générale, les cinq jurés du nouveau prix initié par l'association " C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases", ont voulu primer l'oeuvre d'un anonyme, Epistolaire de rien, et de la jeune maison des Editions du Pilon. L'ouvrage , qui compile des lettres de Dieu à Darwin, de Napoléon aux Bretons ou encore de Judas à Eric Besson, a été préférée de peu à Limonov, d'Emmanuel Carrière, ou à Rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan.



Pourtant favori, Stephane Hessel et son Indignez-vous n'a obtenu aucune voix. Le jury a jugé, je cite, " qu'il est impossible de donner un prix littéraire à un homme ayant un nom de dessous de bras". Il ne manquerait plus qu'Eugène Sue ont cru bon ajouter les jurés de Lulu la nantaise, provoquant des sourires gênés parmi les spectateurs, tous fans de Hessel.



On retiendra que la table de l'Atelier d'Alain n'a rien à envier à celle de Drouant. Bien au contraire ! Et qu'Epistolaire de rien, dont les Editions du Pilon ont procédé à un retirage, est toujours en vente dans les bonnes librairies de Nantes, Saint-Nazaire, Guérande, sans oublier Hoedic, Montauban et bientôt Paris !

mardi 1 novembre 2011

Succès littéraire

Le premier tirage de 500 exemplaires d'Epistolaire de rien est totalement épuisé, un peu comme le Président Frap après sa Tête de veau traditionnelle du 21 janvier. Les Editions du Pilon ont dû lancer un nouveau tirage, d'autant qu' Epistolaire de rien est en lice pour le très attendu Prix Lulu la nantaise, sans oublier la carrière parisienne qui s'annonce pour les fêtes et une signature à Montauban

Me Folace

dimanche 9 octobre 2011

Mangez des pommes !

Lettre à Steve Jobs,

qui n'a même pas été capable d'inventer le Minitel à couper le beurre breton...





Ainsi, Dieu serait mort ! En 2011, en France, ici et maintenant, c'est un journal fondé par des maoistes qui vient pleurer en Une la disparition de la 110e fortune mondiale, bâtie notamment sur la surexploitation d'ouvriers chinois.



La boucle est bouclée.





Sur un fond noir jeté à l'encre de Chine, la pomme pleure sur son pauvre sort. Comme dit l'autre, en prenant Libé ce petit matin là, on avait le bonheur d'avoir à la fois les mains sales et une certaine nausée...



Et qui est donc cette divinité numérique des temps modernes tant vénérée par une génération mieux inspirée un printemps de 68 ? Un certain Steve Jobs, " génial " inventeur du Macintosh en 1984. George Orwell avait prédit bien des catastrophes pour 1984, mais pas ce terminal au nom ridicule, que l'on croirait sorti d'un film en technicolor où Louis de Funès chercherait dans les brumes d'un hamam un improbable parachutiste britannique aux larges moustaches.



Mais le scandale n'est pas là. Il est une nouvelle fois dans l'inculture crasse d'une élite à la mémoire fielleusement sélective. Car enfin, Quelle révolution a précédé de deux ans celle du fameux Mac ? Qui a eu la géniale intuition de l'information numérisée livrée à domicile, aussi sûrement que la bouteille de lait ou le journal ?



Même le plus obscur informaticien albanais a la réponse : le minitel ! Ce chef d'oeuvre du design, né du génie français de Jean-Yves Pouchard. Enfin, est-ce bien lui le vrai père du Minitel ? De toute manière, comme le faisait justement remarquer le fils du taulier du garage Rochard : " On dit le père, on dit toujours le père ". Ajoutons donc Bernard Marti et Jean-Paul Maury parmi les heureux géniteurs bretons du Minitel.



Quoi qu'il en soit, où étaient nos anciens mao le jour du décès du brillant ingénieur breton ? Ni choux fleur, ni cornemuse en Une de Libé ! L'oubli et la fosse commune médiatique ont accompagné le Mozart de la télématique, loin du concert de louanges réservé au démon américain.





Et pourtant, quel chef d'oeuvre ce Minitel ! Souvenez-vous, 36 15 kinenveu de l'indispensable François Morel. Ou encore 36 17 Verif, où tout bon citoyen français pouvait jeter un oeil sur les comptes de la PME du voisin, avant de le dénoncer, comme il se doit, aux contributions directes et indirectes. Sans oublier la déclinaison rose du minitel, lorsque nos si belles entrées de ville voyaient fleurir des affiches 4X3 aux couleurs ou plus sûrement d'Ulla ou de Natacha.



Les gérants d'hôtels se souviennent encore des notes extravagantes laissées par des clients hypnotisés par la plastique des Lolo Ferrari du minitel. De bien belles fausses blondes, aux airbags russeliens. " Au moins, à l'époque, nos clients ne sautaient pas sur les femmes de ménage", se souvient Fernand Naudin, qui préside aux destinées du Sofitel Manhattan de Créteil.


Nul besoin de poursuivre la démonstration plus en avant. La démesure de l'hommage à Steve Jobs est évidente, lui qui n'a pas su à temps créer une application I cancer ou I cercueil.

Les autorités publiques françaises, dont on ne dénoncera jamais assez le fourvoiement, ont choisi de brader une nouvelle fois le patrimoine technologique français en programmant le " suicide " du minitel le 30 juin 2012. C'est encore Mozart qu'on assassinera !

Peuple de France, levons nous pour défendre le Minitel. Et mangeons des pommes !

Me Folace


mardi 27 septembre 2011

Revue de net

" Epistolaire de rien » : anar, joyeux, anonyme et prétentieux "





 Article paru sur le site nantes-actu.info

Un petit recueil réunit 15 lettres, 15 pamphlets drôlatiques adressées à Georges Frêche ou Jean Sarkozy. L'objet, illustré par Frap mais écrit par un auteur anonyme, se vend comme des petits pains.





Il fallait sacrément de l'audace pour se mettre à la place de Napoléon et écrire une lettre aux Bretons. Ou une bonne dose de prétention pour prendre la place de Dieu et rédiger une missive à Darwin. Ou bien être doué d'un sens aigü de la provocation pour faire dialoguer Judas avec Eric Besson. Epistolaire de rien réunit quinze de ces moments de bravoure.



Mais si le livre est illustré par un dessinateur bien connu à Nantes, Frap, l'auteur, lui, se cache. Nantais, il occupe un poste public peu compatible avec le ton de son livre. "J'ai de la famille, des amis, préfère-t-il expliquer. Je ne souhaite pas infliger l'opprobre publique à ces êtres chers."



"Encyclopédiste"



Dans Epistolaire de rien, il débusque les petites mesquineries, tape à droite et à gauche, joue à l'anar, commente parfois l'actualité, s'érige en "vieux con". Le tout truffé de références à l'histoire, sa passion, et à ses maîtres en écriture : Audiard et Desproges. Mais attention, prévient-il, "sous couvert de gaudriole, je mets à dispositon plein d'informations réelles". Toutes les anecdotes relatées sont "exactes", comme l'histoire d'Antoine de Tounens, qui s'est auto-proclamé roi de Patagonie. Et l'auteur de décrire sa démarche comme celle "d'un encyclopédiste du XVIIIe siècle". Bigre.



En quelques semaines, 400 exemplaires du livre ont déjà été écoulées, sur les 500 tirés. Et ce, seulement à Nantes. Un réel succès, mais sans rapport avec celui que l'auteur anonyme a sur Internet. Voilà quelques années qu'il publie ses lettres et autres chroniques sur son blog ou sa page dédiée sur Le Post. "Certaines lettres d'Epistolaire de rien ont déjà été lues 15 000 fois sur internet", avance-t-il tout sourire.



Pastis contre grippe A



Il a connu d'autres succès. Le pastis pour soigner la grippe A, la "bretonnitude" de Napoléon, c'était lui. Il a réuni ses premières frasques dans un recueil aujourd'hui épuisé, C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases.



Au final, le canular a pris de l'ampleur, compte des fans sur Facebook, des parrains comme l'acteur François Morel. De ses lecteurs, l'auteur feint de ne pas s'en soucier. "A écrire, c'est très sympa. A lire, je ne sais pas", minaude-t-il. En tout cas, lui continue parce que "ça [le] fait encore rire". Un nouveau tirage d'Epistolaire est prévu, enrichi de quelques nouveautés.



Guillaume Lecaplain



Epistolaire de rien, éditions du Pilon, 11 euros. Le livre est trouvable dans les librairies du centre de Nantes. Plus d'infos sur le blog du livre.




mardi 30 août 2011

François Morel à la barre d'Epistolaire de rien



François Morel est décidément quelqu'un de très bien. Profitant d'une escapade hoedicaise a bord de l'élégant navire du Micomodore Bolo, il a eu la délicatesse de lire ou relire Espistolaire de rien à la barre

lundi 25 juillet 2011

Hoedic a, aussi, soif de culture !


Hoedic a vécu un beau week-end, notamment à La Trinquette, ce bel abri du marin, où les mondes de la limonade, de la culture et de la marine à voile ont communié dans une même " soif " de vivre insulaire. Hoedic, qui transpire le courage de ses fiers marins pêcheurs, la tranquillité de ses boulistes, l'esprit aventurier et festif de ses navigateurs réunis au sein du club nautique hoedicais, dont le Mico...modore tient la barre fermement, Hoedic respire avant tout la liberté et le vent du large. C'est pourquoi les Editions du Pilon et Epistolaire de rien y ont élu domicile, venant grossir les rayons de la librairie jouxtant le bar de la Trinquette.

vendredi 15 juillet 2011

Epistolaire de rien : encore une rupture de stock !



Après la libairie Coiffard, Le café La Perle, l'Atelier d'Alain Ruffault, et avant la boutique des Machînes de l'île, le bar Lulu la nantaise à Montauban (qu'on ne devrait jamais quitter !) et la Trinquette à Hoedic, c'est au tour de la librairie Durance de se retrouver en rupture de stock d'Epistolaire de rien. Sans parler de Priceminster !Lla rentrée littéraire parisienne n'a qu'à bien se tenir ! ça sent le retirage ( ou la réimpression ) pour les plus regardants quant au bon usage du vocabulaire !

mardi 12 juillet 2011

Transquadra : Lulu la nantaise dans Ouest-France

Lulu la Nantaise a mis cap au large



Transquadra : Le navigateur en solitaire nantais Hervé Bonnaudet dans le sillage d'Audiard.





À quai à Saint-Nazaire, le voilier Lulu la Nantaise a attiré plus de spectateurs que d'autres bateaux plus typés course, plus modernes ou plus grands. La raison de ce succès ? L'abord facile, sympathique et modeste du skipper, Hervé Bonnaudet. Et surtout un nom de baptême magique : Lulu la Nantaise.



Engagé dans la Transquadra, épreuve à la voile dont le départ de la première manche vers Porto Santo (Madère) a été donné hier, Hervé Bonnaudet est le premier surpris de l'engouement autour du nom de son bateau. « C'est incroyable, plein de gens sont venus me voir, raconte-t-il. Plus qu'un nom, Lulu la Nantaise est un état d'esprit. Comme moi, les gens se retrouvent dans cette expression, qui évoque la gouaille d'Audiard bien sûr, mais qui sonne bien aussi. Cela veut dire qu'on aime la bonne humeur, les gens qui ne se prennent pas trop au sérieux. »



Il n'empêche qu'à la barre de son Dehler 33, Hervé Bonnaudet entend bien jouer, à l'occasion, les Tontons flingueurs sur l'eau. « Je manque d'expérience, mais je vais quand même jouer le coup à fond », dit cet habitué de la course des îles, organisée, comme la Transquadra, par le CNH (Club nautique hoedicais).



Directeur régional de la société de logiciels informatique 4cad, le Nantais Hervé Bonnaudet aura de toute manière le soutien des amoureux d'Audiard. Et ça fait du monde !


Jean-Marie BIETTE.

dimanche 10 juillet 2011

Transquadra


Bon vent à Lulu la nantaise

Notre vénérable site des marins ayant pour curieuse manie celle de faire des phrases est heureux de soutenir un des voiliers engagés dans la Transquadra. Heureux ? Le mot est faible, tant ce bateau a un nom de baptême cher à nos yeux et à nos oreilles : Lulu la nantaise ! Pour ceux qui n'auraient plus toute leur tête, il est utile de rappeler que c'est devant chez elle (Lulu la nantaise) que Lucien le cheval s'est fait dessouder ! Et par qui ? hein ? on vous laisse répondre, zone commentaires

Nous incitons vivement nos fidèles lecteurs à suivre sur le site de la Transquadra la progression de Lulu la nantaise, et de son valeureux skipper solitaire, Hervé Bonnaudet.


Ce marin a toutes les qualites : il a appele son Delher 33 " Lulu la Nantaise ", ce fut un lecteur heureux de " C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases" et il emporte " Epistolaire de rien" a son bord ! Un vrai champion ! Et bravo au taulier de sa boite 4cad de le soutenir dans cette aventure messianique.

Me Folace

vendredi 1 juillet 2011

Lu dans Ouest-France

Épistolaire de rien, ouvrage anonyme












Est-ce qu'il faut prendre ce livre au pied de la lettre ? Peut-on donner du crédit à un auteur anonyme ? Lequel justement publie un recueil de lettres qui ne le sont pas (anonymes). A-t-il vraiment envoyé du courrier à Jérôme Kerviel, Éric Besson, Anne Lauvergeon, Jean Sarkozy, Georges Frêche in extremis, faute d'avoir pu joindre Darwin, Einstein... ? Et autres célébrités sans poste restante ? Le dessinateur nantais Frap, illustrateur de l'ouvrage, a-t-il une idée précise de l'identité de ce plumitif ? Sinon a-t-il reçu lui aussi une lettre comminatoire pour l'obliger à se saisir de ses crayons ? Avait-il un espitolaire sur la tempe quand il a dessiné la couverture en couleur et de la main gauche ? À toutes ces questions il sera difficile de répondre.



Mais les faits sont là. On ne tombe pas sur un os en cherchant sur internet les Éditions du Pilon qui publient l'ouvrage. Sur le réseau Facebook et autres médias sociaux, un certain maître Folace, prosélyte, fait tout pour ne pas rater cette correspondance. Il en coûte onze euros pour se procurer ce recueil à la librairie Coiffard, chez Durance, ou encore au Café la Perle, sis rue du Port-au-vin, et au restaurant dit l'Atelier d'Alain à Nantes...

Renouant avec l'art du roman épistolaire qui a pour pionnier notoire l'Anglais Nicolas Breton, auteur en 1603 du célèbre ouvrage A post with a packet of mad letters et avec une période moins glorieuse, où la lettre anonyme était monnaie courante... L'auteur inconnu ferraille, polémique, distille son ironie féroce, reprend les mots terribles de Pierre Desproges « Le portugais est gai, l'Espagnol est gnol », éreinte Marguerite Duras, inflige au lecteur des refrains de Didier Barbelivien... Pire, il est capable d'imaginer un second tome alors que l'opuscule s'arrache sur Price minister.


Yves AUMONT

Épistolaire de rien,

éditions du Pilon, 11 €.

dimanche 26 juin 2011

  Pourquoi faut-il lire, acheter ou voler Epistolaire de rien ?


  Vous avez envie d'apprendre les choses les plus incroyables en
souriant, de faire rimer érudition et dérision, tout en évitant le
tout à l'égo d'un écrivaillon en mal de reconnaissance : Epistolaire
de rien est fait pour vous. L'auteur, anonyme, s'est glissé dans la
peau de Dieu, de Judas, d'Einstein, de Madoff, de Christophe Colomb,
de Louis XVI, de Lénine, du Roi de Patagonie, de la mer, de Napoléon
Bonaparte, d'Ali Bongo et autres pour écrire des lettres afin de
révéler les grands et petits secrets de l'humanité.


Et que nous apprennent ces missives épistolaires ? Impossible à
résumer en quelques lignes, mais c'est un savoir encyclopédique sur le
pourquoi du comment, une aide indispensable pour briller dans les
diners en ville ou les pique nique campagnards.


Commençons par le commencement.Dieu dit (enfin) tout sur la génèse, le
big bang, le nouveau testament les Mayas ou la fin du monde.

Judas nous délecte d'une lettre où il propose à Eric Besson de
concourir pour le " baiser d'or", avec de terribles et subtiles
épreuves comme le redoutable questionnaire de Jarnac.


L'auteur, anonyme, certes, mais visionnaire, vous racontera la
véritable histoire de la crise boursière et pourquoi les français
abandonneront l"euro pour revenir à l'obole.

Impossible ici d'évoquer tous les trésors épistolaires de l'ouvrage,
mais quelques lignes encore pour signaler l'urgente nécessité d'ériger
une statue à l'effigie deMarguerite Duras, l'improbable mais bien
réelle communion d'esprit entre Lénine etLouis XVI, une ode à la
liberté patagonienne contre les dangers d'une génération " écran total
", l'authentique bretonnitude  de Bonaparte ou encore la quête
d'essence d'Ali Bongo auprès deJean Sarkozy.


Bonne lecture

Epistolaire de rien, 73 pages, Editions du Pilon, 70 oboles (11
euros), en vente à Nantes dans de bonnes librairies comme Coiffard,
Durance, ou des lieux admirables comme l'Atelier d'Alain, La Perle, et
sur Priceminister pour les internautes. Et bientôt dans votre ville !

mardi 21 juin 2011

FRAP: UNE ESCROQUERIE LITTÉRAIRE

FRAP: UNE ESCROQUERIE LITTÉRAIRE: "C'est une honte ! Épistolaire de rien est désormais en librairie comme le premier bouquin venu de BHL, Attali ou Alain Minc. Et pourtant i..."

Epistolaire de rien lancé avec succès


Amis de Loire-Inférieure : le lancement populaire d'Epistolaire de rien a connu un beau succès hier soir a La Perle. Plus de trente personnes de grande qualité ont acquis le dernier chef d'oeuvre des Éditions du Pilon, en presence du President Chalmel. Pour les absents, qui ont eu tort, Epistolaire de rien est dans les rayons des librairies Coiffard et Durance, a La Perle et chez Alain. Et sur Priceminister pour le reste du monde !

dimanche 19 juin 2011

Judas remet le " baiser d'or" à Eric Besson

Vous voulez connaitre la véritable raison ayant poussé Eric Besson à quitter le plateau de M6 ? Oui ? Et bien je vais vous la dire.

L'ancien ami de Ségolène Royal sait qu'Epistolaire de rien
sera présenté au peuple ce lundi 20 juin à Nantes (18 heures au café La Perle,
rue du Port au vin). Le ministre de Nicolas S sait aussi que l'ouvrage des
prometteuses Editions du Pilon sera sur les rayons de plusieurs librairies
(Durance, Coiffard) ou sur l'étal numérique de Priceminister.

Et pourquoi craint-il Epistolaire de rien ? Tout
simplement car il y est révélé qu'il a reçu le " baiser d'or" des lèvres de
Judas. Epistolaire de rien publie la lettre de Judas à Eric Besson, Un
courrier émouvant où Judas félicite notre ministre sarkozyste pour ses talents
de traitrise, digne du geste fondateur du jardin des Oliviers.

A découvrir dans Epistolaire de rien

Me Folace

epistolairederien.blogspot.com

mercredi 15 juin 2011

vendredi 3 juin 2011

Epistolaire de rien



Le mystère de la photo volée de l'auteur présumé




Depuis plusieurs jours, le monde germano-pratin de l'édition est en émoi. Une photo volée de l'auteur présumé d'Epistolaire de rien, l'ouvrage que publient les prometteuses Editions du Pilon circule sur Internet.

Cet homme, inspiré par Dieu pour écrire des missives à Einstien et Darwin, ou Bonaparte pour epistoler avec les Bretons, ou encore par Judas saluant comme il le mérite Eric Besson, cet homme disais-je a été vu un peu partout.

Sur un plateau de Canal + a sortir de vieilles histoires de panier de crabes, à Hoedic devant un plateau de fruits de mer et de crabes, a New-york sirotant un Fernet Branca au bar du Sofitel, à Hambourg en concombre masqué espagnol, à Madrid à tenter de revendre à la sauvette des invendus d'Hessel à quelques " Indignados" rencontrés à la Puerta del sol, etc.

Finalement, peu importe qui a réellement écrit cette lettres lumineuses. reste l'oeuvre, à découvrir en avant-première sur Priceminister, au bar de La Perle à Nantes, à l'Atelier d'Alain dans la même ville, avant les meilleures librairies de France et d'Hoedic.

jeudi 2 juin 2011

Epistolaire de rien




Attention, Epistolaire de rien, avant le lancement officiel du 14 juin, peut se trouver en avant première au café La Perle, au restaurant l'Atelier d'Alain a Nantes et sur Priceminister.

Une soirée littéraire sera organisée chez Lolo à La Perle, rue du port aux vins, le lundi 20 à partir de 18 h. En présence de l'éditeur et de l'auteur anonyme !

lundi 18 avril 2011

Rentrée Littéraire

Epistolaire de rien


Il y a eu les Lettres persanes. Il y aura désormais Epistolaire de rien, à paraître très prochainement aux Editions du Pilon. Des lettres anonymes, comme du temps des grandes heures, adressées à Dieu, Einstein, Ali Bongo, Bonaparte, aux Bretons, au speculateur inconnu, à Judas, Eric Besson, Gerges Freche, au Roi du Portugal, etc.




Je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être… Tout le monde connaît la chanson. Faire son courrier, c’est bien, l’écrire en douce pendant les heures de bureau, c’est mieux. Et le faire dans le plus complet anonymat, c’est tout bonnement l’extase. Voici donc une petite quinzaine de missives anonymes adressées à diverses célébrités. Nul doute qu’elles n’enchanteront pas Jerôme Kerviel, Anne Lauvergeon ou Dieu himself, sans parler des Einstein, Marie Curie et autres Becquerel de sinistre mémoire, auxquels elles s’adressent. Car il y a du développement durable dans le principe de la lettre anonyme, comme un arrière-goût d’écologie – à condition, s’entend, qu’elle soit écrite sur papier recyclé. Sans aller jusqu’à prétendre qu’il est désormais temps d’abandonner le nucléaire, ce qui serait outrepasser notre rôle, nous affirmons haut et fort que le temps du courrier écrit de la main gauche est revenu. Avec panache ! De la main gauche radicale, d’extrême-gauche, gauche de droite, mélenchonesque ou tarama, peu nous chaut. De gauche, tout simplement, suffit à dire l’espérance. Ou encore de la main droite, la gauche n’ayant pas le monopole de l’espoir, comme disait Malraux en se mouchant. Puissent ces lettres courageusement anonymes dans une époque de célébrité vulgaire et éphémère porter ne serait-ce qu’une once d’espoir, en particulier à tous ceux (et à toutes celles !) qui ne savent pas lire, et encore moins écrire. Au moins nous savons que ce ne sont pas eux (ni elles !) les auteurs anonymes de ces lettres éponymes. C’est déjà ça.


Alors, rejoignez sans attendre la page officielle d'Epistolaire de rien http://www.facebook.com/pages/Epistolaire-de-rien/124213894323310


En attendant la parution du chef d'oeuvre aux Editions du pilon !


mardi 15 mars 2011

Nucléaire : lettre aux premiers de la classe

Nucléaire : lettre aux premiers de la classe Déjà victime de la fatalité ou de la colère des dieux, le Japon vit des heures sombres sous la menace d'une catastrophe nucléaire. Et là, impossible d'accuser je ne sais quel grand architecte ou fatalité nippone, ni mauvaise d'ailleurs : les japs ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes, bâtisseurs de ces maudites centrales nucléaires (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" ) Me Folace

mardi 8 mars 2011

Sondagite

Mieux vaut des curieux marins que les dégâts de la Marine ! Comme l'ont fait les marins de l'île de Sein en juin 40, les Français de bonne volonté n'ont désormais plus d'autre recours que le pragmatisme courtois. A force de jouer une dérisoire et haineuse gue-guerre civile depuis trop d'années, à force de gérer notre beau pays comme de vulgaires bistrotiers des bords de Marne, confondant la recette et le bénéfice, la droite et la gauche " républicaines " laissent aux nostalgiques d'une triste ville d'eau de l'Allier des raisons d'espérer en des lendemains qui déchantent. (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

mardi 11 janvier 2011

Lettre de Judas Iscariote à Éric Besson portant proposition d'adhésion au Comité des Grands Sycophantes. Fils, Du haut de la branche où je continue de jouer les balances, je t'adresse cette courte exorde qui te dira, mieux qu'un éditorial d'Ivan Rioufol, les espérances que nous inspire ton début de parcours dans cette vallée de crasses. Quand je dis "nous", j'englobe tous ceux qui ont rallié, au fil du temps, le Comité que j'ai l'honneur de présider, ce qui est bien la moindre des choses étant donné que je l'ai financé sur mes propres deniers – si l'on peut dire. Fort de sa devise fondatrice (*), de son totem scout (**) et de ses quatre missions évangéliques (***), ce petit club ouvert aux seuls champions de la discipline se réunit annuellement dans la plus grande discrétion pour décerner son Baiser d'Or. Chacun d'entre nous a gravé son nom au palmarès de ce beau challenge, dont le trophée fut moulé sur mes propres lèvres en référence à mon geste fondateur dans le Jardin des Oliviers. Le scrutin s'effectue à bulletins truqués, dans le cadre d'un gueuleton world food où s'illustre notre vocation à manger à tous les râteliers. Brutus, ce rude gaillard, nous rejoue la scène du Sénat ; Iago, mon fier lieutenant, se fend d'une démonstration de zizanie, Ganelon sonne l'hymne sarrasin, les quelques Borgia dont le poison n'est pas encore venu à bout font l'éloge de l'esprit de famille, Challe et Salans jouent à je-te-tiens-tu-me-tiens, tandis que Zeller et Jouhaud s'entraînent à rechanger leur fusil d'épaule. Le petit Jacques Doriot se demande s'il n'est pas temps de réinvestir à gauche, le jeune Philippe Val écoute Europe 1 dès que Jean-Luc Hess a le dos tourné et le maître d'hôtel de Liliane Bettencourt nous décrit sa paillote sur l'île d'Arros. (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

vendredi 7 janvier 2011

Epistoleros de nada

Lettre aux rois portugais qui n'ont pas voulu du bout du monde Le Portugais est gai, l'Espagnol est gnol affirmait le tres pertinent Pierre Desproges. Enfin, gnol, faut le dire vite. Car les rois portugais ont parfois aussi été très niais en renvoyant a leurs chères études le génois Cristobal Colon et l'enfant du pays Magellan. En refusant leurs projets de découvertes maritimes, les têtes couronnées lusitaniennes nous ont certes épargné un monde où l'on serait obligé de parler cette langue sympathique, chuintante et difficilement prononçable. Mais les gnols visionnaires qu'etaient les rois catholiques en ont profité pour rafler la mise, jusqu'au traité de Tordesillas Gaiement réactionnaire, championne de l'inquisition torquemadesque, précurseur du retour au pays, gentiment mais fermement conseillé à nos amis musulmans, Isabelle la catholique a bizarrement donné des navires au premier des grands chefs socialistes. Comme s'en amusait Churchill entre deux flasques de whisky, Cristobal Colon, en ne sachant pas où il était, en ignorant où il allait, mais toujours aux frais des contribuables, fut le premier socialiste de l'histoire ! (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

lundi 29 novembre 2010

Epistolaire de ce qui ne vaut plus rien

Lettre au spéculateur inconnu Bon, faut pas se voiler la face : le drapeau noir flotte sur la marmite. Les bourses mondiales se font la malle, le dollar est en pleine béchamel, les Grecs et les Irlandais ont reçu l'extrême ponction du FMI, la croissance décroît, les boîtes dégraissent, Paule emploi recrute et l’Arabe du coin ne fait plus crédit. Le lâche assassinat de nos bas de laine est donc établi. Mais quel est donc l'odieux coupable, l'affreux meurtrier, tapi dans l'ombre, prêt à nous étrangler, à nous siphoner le compte en banque ? A en croire les gazettes et les réseaux dits sociaux, où des milliers de prix nobel d'économie pontifient dans un tout à l'égo distrayant, le coupable a un nom : le speculateur. Et des visages : Madoff, kerviel et autres machiavels de la haute finance. (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

mardi 16 novembre 2010

Epistolaire de vraiment rien...

Lettre à Georges Frêche et aux statues qu’il a oublié d’ériger

Entre ici, Georges Frêche, avec ton cortège de statues, de casseroles et de dérapages en tous genres. Mort tragiquement à l’issue d’une longue et douloureuse septimanie, le toni-truand maire de Montpellier a été injustement mis sur la touche par ses mauvais camarades socialistes. Et pourtant, quel bâtisseur ! Quel visionnaire ! Bon, à la décharge des éléphants de Solférino, il faut reconnaître que Georges Frêche avait pris la curieuse manie, surtout sur la fin, de concurrencer Le Pen et Mélenchon auprès du petit peuple. Jamais en retard d’une bonne blague sur les Harkis ou les footballeurs bleus « trop noirs » à son goût. Bon, mais peut-on réellement en vouloir à un homme selon qui Laurent Fabius n’a pas une « tronche très catholique » et Nicolas Sarkozy est un « grand mamamouchi aux talons (talents ?) compensés ». Je vous le demande, en vérité ! Mais tout ceci n’est qu’écume des jours et vulgaire clapotis. Septiman Ier restera de toute manière dans l’histoire grâce aux statues qu’il a judicieusement érigées avant de disparaître. Quelle belle et généreuse idée que celle, malheureusement tombée en désuétude, consistant à égayer nos provinces de statues permettant à notre belle jeunesse d’apprendre l’histoire de visu plutôt que devant fesse de bouc. Quelques jours avant de passer de vie à trépas, Georges Frêche a dévoilé les silhouettes en bronze de Jaurès, De Gaulle, Roosevelt, Churchill et Lénine. Autant de choix judicieux, mais de grandes personnalités manquent à l’appel du panthéon en plein air. À commencer bien évidemment par Paul Deschanel, dont il est désespérément impossible de trouver une statue, une place, un square ou une modeste rue dans les faubourgs tristes d’une banale ville de garnison. Non, décidément, mémoire courte et ingratitude sont trop souvent les deux mamelles de la France !

(La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

lundi 18 octobre 2010

Espistolaire de rien

Lettre au 21 janvier, qui a uni dans la mort deux pères de la révolution, Louis XVI et Lénine Le destin est parfois curieux. Il unit dans la mort des gens dont les imbéciles et mal comprenants pourraient croire, à tort, que rien ne rapproche. Il en est ainsi de Louis XVI et de Lénine, dont les âmes ont rejoint Dieu ou le Soviet suprême un 21 janvier. Certes pas de la même année, mais si on commence à s’arrêter à de tels points de détail de l’histoire, on finira par dépasser les borgnes, comme se plaisait à répéter un matamore breton, dont le pire passif aura été de salir ce doux prénom de Jean-Marie. Bon, à première vue, un Dr House de campagne, même sans canne, vous prouverait que les deux décès n’ont pas grand-chose en commun. Louis Capet a été raccourci en place publique alors qu’il demandait si on avait des nouvelles de Monsieur de La Pérouse. Lénine, lui, est mort dans son lit de douleur, victime d’une hémorragie cérébrale, officiellement causée par une balle logée dans le cou par un ignoble terroriste à la solde de la réaction, mais plus sûrement par la syphilis, car le camarade ne rechignait pas à courir la gueuse… (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )