samedi 4 juillet 2009

Découverte médicale

Selon le Professeur Volfoni, le pastis est le seul antidote contre la grippe A !

Il est singulier et navrant de voir les plus hautes autorités médicales et politiques pontifier autour de la probable pandémie de grippe A, en agitant les peurs alors que l'antidote est présent dans nos placards.

A commencer par la rocambolesque Roselyne Bachelot qui dilapide l'argent public en achetant des milliards de doses de Tamiflu, traitement "miracle" contre la grippe de la truie mexicaine.

Résultat : les anxieux se précipitent dans les pharmacies pour obtenir le fameux tamiflu, qui n'est délivré que sur ordonnance. Il y en a même qui se gavent de tiramisu au dessert !

Et pourtant, le
professeur Volfoni assure qu'il n'y a pas lieu de paniquer. Lors d'une conférence internationale donnée au Balto, bar PMU de Trincamp, le célèbre médecin, diplômé de la Faculté de médecine Fernand Naudin de Montauban, a tenu à rassurer les populations.


Sa démonstration est brillante et implacable : le tamiflu est contitué d'ostelamivir, produità partir d'acide shikimique, lequel tire son nom du shikimi, autrement dit la badiane japonaise. Or qu'est-ce que la badiane ? c'est la fleur qui contient l'anis gras qu'on utilise dans la fabrication du pastis. Du temps des Romains, on préférait le fenouil à la badiane. Fort heureusement, l'élaboration du pastis a évolué, car les propriétés thérapeutiques du fenouil contre la grippe A sont encore à démontrer.

Il ne reste plus aux milliards d'habitants de notre planète bleue à boire du jaune pour être immunisés et faire reculer la grippe A. Longue vie au professeur Volfoni et au pastis !

Marcel Botafoin

vendredi 3 juillet 2009

Revue de presse / Ouest-France

C'est curieux chez les marins... Drôle de buzz !

En dépit du bandeau rouge sur la couverture qui affirme de manière définitive « Aucun intérêt », l'ouvrage est en train de se tailler, en catimini, un drôle de succès. Pas de quoi inquiéter pour l'instant Marc Levy et Paulo Coelho, mais, déjà, dans les points de vente nantais savamment sélectionnés (le Café La Perle, l'Atelier d'Alain et Les Copains d'abord) la rupture de stock menace.
Le titre de l'ouvrage : C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ! Une phrase prononcée par Maître Folace (alias Francis Blanche) dans les Tontons Flingueurs. Son genre : « essai littéraire, placide et nonchalant ».
Ses auteurs : Marcel Botafoin, Gabriel Fouquet, Antoine Delafoy-Grandurbain... Des pseudos qu'un limier, fin ou non, n'a pas trop de mal à démasquer à la lecture de la dédicace.
Mais laissons planer encore un peu le mystère. Après avoir sévi sur la toile au lieu-dit curieux-marins-phrases.blogspot.com/ils passent au papier, soutenus par les éditions du Songe en Ibère, une maison d'édition possiblement tenue par un cousin hispanique d'Antoine Blondin.
Chroniques décalées sur l'actualité locale voire nationale, analyse freudienne du cas du Garage Rochard de Saint-Jean-de-Boiseau, portrait du FCNA, ex-grand corps malade de la ligue 1, évocation de Marguerite Duras en Carmen des Asturies, apologie de l'assèchement des cours de la Loire...
Tout passe à la moulinette d'un esprit parfois plus acide que placide (sans Muzo).
Au final, comme annoncé en couverture, ça fait des phrases frondeuses et un buzz sous le manteau. Décidément, ces marins-là sont des gens curieux ! Et démentent une autre réplique des Tontons flingueurs : « L'esprit fantassin n'existe plus ; c'est un tort ! »

Y.A.