vendredi 29 janvier 2010

Musique

Folle journée spéciale Marcel Chopin



« Marcel Chopin aimait le foot et les instruments à vent ». Qui n’a pas encore en mémoire cette saillie d’André Malraux, avant de prononcer, devant le Panthéon, son célèbre « Entre ici Marcel Chopin, avec ton cortège de joueurs à crampons ».
Pourquoi le foot ? Mais parce que Marcel Chopin a donné son nom au plus célèbre stade de foot nantais. Mais comme il zozotait avec élégance, le maire de l’époque a compris Marcel Saupin, d’où la confusion.

Descendant de l’usurpateur Frédéric Chopin, dont les sonates au piano et les mazurkas scient les nerfs de tous les vrais mélomanes, Marcel Chopin est avant tout connu pour avoir composé la magnifique « symphonie à la fête de la bière, pour tubas et trompettes », interprétée à Munich en 1936, à l’occasion des Jeux Olympiques.

La présence de Marcel Chopin à Munich en 1936 lui a d’ailleurs valu une injuste réputation de collabo. S’il a, il est vrai, dîné à de nombreuses reprises chez le commandant Holtz durant la guerre, accompagnant ces joyeuses agapes de tonitruantes mélopées à la trompette, c’était avant tout pour mieux noyauter l’armée allemande de l’intérieur ! Son fils, le célèbre Gérard Holtz, raconte cette histoire à l’envi dans les couloirs de l’ORTF.

La vie n’a d’ailleurs rien épargné à Marcel Chopin. Pendant qu’il composait ses célèbres suites en orgue au bon vieux Joseph stalinengrad et sa grosse bertha (toujours disponible chez Deutsch Gramophon), son épouse buvait plus que de raison. Des mauvaises langues de son quartier, sûrement communistes voire apatrides, la surnommaient Raymonde Chopine ! Quelle souffrance, quelle infamie pour ce bon Marcel…

Et le pire arrive aujourd’hui : Au lieu de fêter Marcel Chopin, un quarteron de musicologues nantais subventionnés en pré-retraite ont décidé de faire jouer les œuvres de gymnastique pianistique inutile du l’imposteur Frédéric en boucle à la Cité des congrès.

La provocation n’a que trop duré ! Un hommage à Marcel Chopin sera donné sur la pelouse du stade Marcel Sopin avec le concours de l’orchestre symphonique munichois du génial Maréchal Ludwig Von Apfelstrudel

Me Folace

samedi 23 janvier 2010

Revue de presse

Oscar Latrine 'nalyse l'actu

L'odieux Oscar Latrine nous demande de commenter l'actualité. Nous, curieux marins faisant des phrases, réprouvons bien entendu ses commentaires à l'emporte pièce. Mais comme dit l'autre, je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit, mais je suis prêt à mourir pour qu'il ait le droit de le dire....


Sarko chez JPP
Décidément, la France des lumières n'est plus qu'un lointain souvenir. Avant, Mon Général se risquait à l'exercice des conférences de presse, allant jusqu'à répondre aux questions qu'on ne lui avait pas posées. Le grand père du fils de l'ex futur président de l'Epad choisit le phare de la pensée cathodique pour nous livrer son sentiment sur l'état de la France : Jean-Pierre Pernault ! A priori, on devrait en savoir plus sur la vie des éleveuses de moules du bas Morbihan que sur la position de la France sur le Cachemire, théâtre de la prochaine déflagration mondiale entre l'Inde et le Pakistan. Y'a plus qu'à demander à Didier Barbelivien de réécrire la Marseillaise et à nommer Arthur ministre de la Culture, et la boucle de la connerie fouquetienne sera bouclée.

Vincent Peillon veut réformer le CSA
Ils sont mignons ces socialistes. Après sa minable pantalonade avec la très séduisante mâme Chabot, qui ferait passer Mitterrand et son faux attentat des jardins de l'Observatoire pour un haut fait de courage et de résistance, l'ancien fan de Ségo nous joue le grand air de la défense du pluralisme et des journalistes face au méchant Sarko. Il est vrai qu'il n'est jamais venu à l'idée des barons socialistes régionaux d'exercer la moindre pression sur France 3 ou la presse locale ! Vous me direz, à droite c'est pas mieux. C'est vrai, mais ils n'ont plus beaucoup de villes et de régions.... Bref, l'hypocrisie est bien partagée. Encore plus drôle : le PS réclame un contrôle plus strict d'une célèbre société travaillant dans l'énergie et la distribution de l'eau. La même boîte qui a recyclé des élus socialistes battus dans de célèbres villes de l'Ouest où la dite société a le contrat de la distribution de l'eau. De l'eau et de la fraîche !

Philippe Lucas va remplacer Super Nanny
La trop douce et compréhensive Super Nanny nous a quittés. C'est Philippe Lucas qui va la remplacer. Fini les enfants rois ! l'ex entraîneur de Laure Manaudou a un programme simple pour arracher nos petites têtes blondes des PSP, MSN et autres Facebook : des claques, des claques et encore des claques ! Et il cassera les jambes des récalcitrants. Les vaches seront enfin bien gardées.

samedi 9 janvier 2010

Epistolaire de rien divin

Lettre de Dieu à MM Darwin, Einstein et autres salisseurs de mémoire Messieurs, Vous me faites marrer avec vos grandes théories. De Darwin à Einstein en passant par le chanoine catholique Lemaître ou Fred Loye, vous nous bassinez avec vos trouvailles sur la création du monde. Alors, comme ça, la genèse de notre Bible serait de la foutaise ? Mais ce que vos esprits étroitement scientifiques ne peuvent pas comprendre, c’est que les saintes écritures, et notamment les plus anciennes, ne sont que des images. Permettez moi une digression cinématographique, sur l’écran noir de mon paradis blanc. Cet argument a déjà été subtilement utilisé par Raoul Volfoni auprès de Madame Mado dans la péniche. Souvenez-vous, l’ainé des frères Volfoni invitait ses associés à ne plus faire le « tapin » pour le successeur du Mexicain. « Le trottoir, le tapin, on croirait qu'tu cherches les mots qui blessent », rétorqua, blessée, Madame Mado. « Ce sont des images », lui fit sagement comprendre Monsieur Raoul. Et bien le Pentateteuque en six jours, l’Eden, la cote d’Adam, la pomme, le jus de pomme et tout le toutim, ce sont aussi des images, nom de moi-même. De plus, vous êtes-vous au moins posé cette question : si Big bang il y a, alors qu’y avait-il avant votre explosion gazeuse et fumeuse? Vous pouvez tout dire, tout faire, tout calculer, vous en reviendrez toujours au même point de départ : Il a fallu une poule pour faire un œuf, à moins que ce ne soit l’inverse. Et moi-même, que pouvais-je bien faire avant la création du monde ? C’est vrai ça d’ailleurs, qu’est-ce que je foutais ? Ah, la mémoire en vieillissant..
(La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )