lundi 29 novembre 2010

Epistolaire de ce qui ne vaut plus rien

Lettre au spéculateur inconnu Bon, faut pas se voiler la face : le drapeau noir flotte sur la marmite. Les bourses mondiales se font la malle, le dollar est en pleine béchamel, les Grecs et les Irlandais ont reçu l'extrême ponction du FMI, la croissance décroît, les boîtes dégraissent, Paule emploi recrute et l’Arabe du coin ne fait plus crédit. Le lâche assassinat de nos bas de laine est donc établi. Mais quel est donc l'odieux coupable, l'affreux meurtrier, tapi dans l'ombre, prêt à nous étrangler, à nous siphoner le compte en banque ? A en croire les gazettes et les réseaux dits sociaux, où des milliers de prix nobel d'économie pontifient dans un tout à l'égo distrayant, le coupable a un nom : le speculateur. Et des visages : Madoff, kerviel et autres machiavels de la haute finance. (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

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