Faut-il dépeindre le foutballe tel qu'il est ou tel que l'on voudrait qu'il soit ?
Le Comité éditorial reproduit ici un pneumatique de Gabriel Fouquet paru sur ce même blog en février dernier, à la suite de différentes affaires d'insultes et banderoles racistes dans des stades de France et de Corse.
Rassurez-vous, cela reste d'une totale actualité, la connerie des supporters étant infiniment grande, comme l'univers, surtout lorsqu'il s'agit du PSG. Ces derniers ont eu la bonne idée de déployer une immense banderole avec un slogan hautement humaniste : ""Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les cht'is". Et encore bravo aux services de sécurité du stade de France et à tous les joueurs, entraîneurs, arbitres que l'immense banderole n'a pas empêché de jouer ni de dormir...
Comme disait Bossuet l’autre jour à Rousseau au bar des sports de Trincamp, en sirotant un Ferney branca : « Faut-il dépeindre le football tel qu’il est ou tel que l’on voudrait qu’il soit ? ». « Je reprendrais bien une mousse et des cahuètes » lui a rétorqué Rousseau, l’air songeur. Et pourtant, la question est essentielle. Le foot est un très joli sport. C’est même surtout un jeu susceptible d’être pratiqué avec intelligence, un peu comme un art. Je sais. Rapprocher les mots foutballe, intelligence et art peut paraître aventureux, voire même suicidaire en société, en dégustant un sushi avec des responsables de com’, en pleine interrogation sur l'évolution de type petit bourgeois populiste d’Emir Kusturica. Et pourtant, des favellas aux beaux quartiers, des gosses font leur gamme et pratiquent du beau jeu. Là où tout se gâte, c’est lorsque les « grands » commencent à donner des maillots sponsorisés et à construire des gradins autour des terrains. Du fric et des kops de supporters, voilà le secret du cocktail de la connerie puissance dix. Chauvins et racistes bien-sûr, mais surtout cons à manger du foin ! Alors, le seul racisme qui vaille est le racisme anti-cons. L’âge et la couleur de peau ne font rien à l’affaire, comme aurait pu le chanter l’ami Georges, locataire à perpet’ d’une concession au Club des allongés de la plage de Sète. Reste donc à vider les tribunes de tous les cons. Au risque de jouer à huis clos !
Gabriel Fouquet
Le Comité éditorial reproduit ici un pneumatique de Gabriel Fouquet paru sur ce même blog en février dernier, à la suite de différentes affaires d'insultes et banderoles racistes dans des stades de France et de Corse.
Rassurez-vous, cela reste d'une totale actualité, la connerie des supporters étant infiniment grande, comme l'univers, surtout lorsqu'il s'agit du PSG. Ces derniers ont eu la bonne idée de déployer une immense banderole avec un slogan hautement humaniste : ""Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les cht'is". Et encore bravo aux services de sécurité du stade de France et à tous les joueurs, entraîneurs, arbitres que l'immense banderole n'a pas empêché de jouer ni de dormir...
Comme disait Bossuet l’autre jour à Rousseau au bar des sports de Trincamp, en sirotant un Ferney branca : « Faut-il dépeindre le football tel qu’il est ou tel que l’on voudrait qu’il soit ? ». « Je reprendrais bien une mousse et des cahuètes » lui a rétorqué Rousseau, l’air songeur. Et pourtant, la question est essentielle. Le foot est un très joli sport. C’est même surtout un jeu susceptible d’être pratiqué avec intelligence, un peu comme un art. Je sais. Rapprocher les mots foutballe, intelligence et art peut paraître aventureux, voire même suicidaire en société, en dégustant un sushi avec des responsables de com’, en pleine interrogation sur l'évolution de type petit bourgeois populiste d’Emir Kusturica. Et pourtant, des favellas aux beaux quartiers, des gosses font leur gamme et pratiquent du beau jeu. Là où tout se gâte, c’est lorsque les « grands » commencent à donner des maillots sponsorisés et à construire des gradins autour des terrains. Du fric et des kops de supporters, voilà le secret du cocktail de la connerie puissance dix. Chauvins et racistes bien-sûr, mais surtout cons à manger du foin ! Alors, le seul racisme qui vaille est le racisme anti-cons. L’âge et la couleur de peau ne font rien à l’affaire, comme aurait pu le chanter l’ami Georges, locataire à perpet’ d’une concession au Club des allongés de la plage de Sète. Reste donc à vider les tribunes de tous les cons. Au risque de jouer à huis clos !
Gabriel Fouquet
6 commentaires:
Tombé sur votre site par hasard, je ne peux que souscrire à votre pessimisme sur la connerie insondable d'une foule dans une enceinte sportive. Et ça dure depuis les jeux du cirque à Rome...
J'habite à 50 m du Parc des princes et je ne vous raconte pas mon calvaire les soirs de match au PSG. Le plus simple serait sans doute de jouer à huis clos et d'enfermer ces abrutis devant des écrans géants. Mais bon, à quoi bon
Jérôme
Oui, ils sont vraiment trop cons. On dirait que la vidéo de Gabin sur votre site est faite pour eux.mais ils sont sans doute trop cons pour comprendre
Bravo, il faut les traiter par le mépris et l'ironie, comme vous le faites. Et vive Carquefou. le mieux qui puisse arriver au PSG, c'est la ligue 2 et une élimination par Carquefou !!!
Sergio, de Carquefou
Carquefou, lave l'honneur des cht'is !!!
Je propose au public nantais de chanter "Quand on est con, on est con " de Jacques Brel, lors du match Carquefou-PSG en Coupe
Kevin, Neuilly
Tu vas pas nous dire que t'avais pas vu le stade à proximité quand t'as emménagé dans ton appartement?
Tu le savais qu'au moins une fois toutes les deux semaines il y allait avoir un peu de bruit...
Au fait, vous trouvez pas ça bizarre qu'il ait fallu que des blancs soient insultés pour que l'on se mette à réagir? Les vrais victimes de racisme doivent être vachement contents de voir qu'on se bouge le cul seulement quand une région Française est insultée...
Bande de moutons va...
Enregistrer un commentaire