lundi 24 mars 2008

Ras la chaussette

On nous écrit de Perpignan

Supplique au Comité éditorial pour n’enterrer personne à Canet Plage

Les voies de la dépignoufisation des esprits, inlassable quête poursuivie céans,ne sont pas moins impénétrables que d’autres, dont la notoriété pourtant biensupérieure laisse l’honnête homme perplexe quant à la sagacité des historiens.
Elles ont, nonobstant l’ombre dans laquelle on les maintient injustement, opportunément permis de renforcer la trop maigre – forcément trop maigre aurait surenchérit la grande Marguerite - cohorte des défenseurs et zélateurs del’admirable Jean Tibéri.
C’est la même démarche chevaleresque qui devrait conduire le Comité éditorial (que le Grand pavois l’ait en Sa très Sainte Garde) à affirmer un soutien dénuéde restriction à l’excellent M. Alduy, Perpignanais et édile de père en fils.(Perpignan est un poil au sud de Montauban, je le précise pour le non moins excellent M. Naudin, dont les talents de pacificateurs pourraient bien être mis à juste contribution, directe ou indirecte, pour que la très catalane et riante cité recouvre ses esprits en même temps que son équilibre financier.)
Voilà un homme fort malencontreusement vilipendé, au dérisoire motif que,entendant un footballeur carquefolien s’exclamer « J’en ai plein les chaussettes! » un soir de liesse à la Beaujoire, un de ses courageux partisans a eu l’idée lumineuse de se confectionner des protège-tibias en bulletins de vote au nom del’échevin héréditaire, un dimanche électoral. Tenant à remplir son devoir civique de président de bureau de vote jusqu’au derniers instants du dépouillement, et n’ayant, dès lors, plus le temps matériel de revêtir la tenue propre à lui permettre, généreux dessein, d’affronter en match amical leLokomotiv Botte d’Asperges en tournée interrégionale, ce sportif citoyen se fitun devoir d’assurer sa ponctualité (politesse des rois, civilité trop rare ennotre triste époque) en installant l’ingénieux et prophylactique dispositif,pendant que les scrutateurs officiaient autour de l’urne. Et voilà qu’on lui cherche noise, à cet homme ! Que le venin du soupçon s’insinue ! Que le poison de la médisance s’infiltre ! Que la tramontane de la calomnie de lève ! Et, par perverse cascade, en un enchaînement scélérat où le Malin se pare de la robe austère du magistrat et brandit, menaçant usurpateur,le glaive sacré de la justice, qu’on veut nuire à l’excellent M. Alduy.
On ne saurait naturellement interférer dans une procédure en cours. Loin de moi l’idée de m’opposer à un désir manifeste de justice et d’équité.On pourrait se méprendre ? Eh bien qu’on ne se méprenne point ! Ma croisade estintégralement désintéressée et ne vise qu’à associer dans un même élan decompassion solidaire, deux familles ignominieusement couvertes d’opprobre par des racontars et autres on-dit.
A charge de revanche.

Pat Riqueballe-Cany – Levallois-Perret

NDLR : Le comité éditorial rejoint bien volontiers ce noble combat car il n'oublie pas, lui, que la rieuse cité catalane de Perpignan abrite en son sein, et même en sa gare, le centre du monde. L'excellent salavador Dali l'a scientifiquement prouvé. Il n'y a pas à y revenir !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous sommes avec vous

Xavière, Paris