Tout ce qui est excessif est insignifiant. À l’heure où il est de bon ton de cracher sur les tombes (et sur le corps de Fidel encore tiède), je ne prétends pas répondre au blasphème. Tout juste rappeler quelques points d’Histoire et, accessoirement, donner quelques raisons de ne pas désespérer à Billancourt. Comment ne pas rappeler en effet que la cause du peuple (qui n’est pas simplement chinoise comme le pensent quelques marins égarés) a été trahie par un certain Gorbatchev en 1985 ? Une trahison aux idéaux de la Révolution qui allaient avoir de tragiques conséquences : démission contrainte de Jaruzelski en Pologne en 1989, disparition dramatique du géant des Carpates, Nicolae Ceaucescu, la même année, suivies de celle d’Enver Hoxha qui veilla, jusqu’en 1990, sur le bonheur du peuple albanais. Castro n’est pas (encore) mort. Et l’esprit de la Révolution non plus. Il reste en effet quelques phares, dans cette nuit de ténèbres. Comme Kim Jong-il, digne successeur de Kim Il-sung, à la tête d’un état “socialiste” et souverain en Corée. Et, un peu plus à l’Est, cette grande démocratie chinoise quise prépare à l’occasion des JO, à adresser au monde un message de paix et de fraternité. Viva la revolucion !
Quelle honte de se moquer ainsi du faux pas d'une personne âgée. Bush en a fait autant, mais bien plus jeune. Qu'est-ce qu'une simple marche ratée sur l'échelle de la révolution, comparée à l'ascenseur du capitalisme qu'empruntent allègrement les héritiers d'Oncle Sam ?
2 commentaires:
Fidel, toujours !
Tout ce qui est excessif est insignifiant. À l’heure où il est de bon ton de cracher sur les tombes (et sur le corps de Fidel encore tiède), je ne prétends pas répondre au blasphème. Tout juste rappeler quelques points d’Histoire et, accessoirement, donner quelques raisons de ne pas désespérer à Billancourt.
Comment ne pas rappeler en effet que la cause du peuple (qui n’est pas simplement chinoise comme le pensent quelques marins égarés) a été trahie par un certain Gorbatchev en 1985 ? Une trahison aux idéaux de la Révolution qui allaient avoir de tragiques conséquences : démission contrainte de Jaruzelski en Pologne en 1989, disparition dramatique du géant des Carpates, Nicolae Ceaucescu, la même année, suivies de celle d’Enver Hoxha qui veilla, jusqu’en 1990, sur le bonheur du peuple albanais.
Castro n’est pas (encore) mort. Et l’esprit de la Révolution non plus. Il reste en effet quelques phares, dans cette nuit de ténèbres. Comme Kim Jong-il, digne successeur de Kim Il-sung, à la tête d’un état “socialiste” et souverain en Corée. Et, un peu plus à l’Est, cette grande démocratie chinoise quise prépare à l’occasion des JO, à adresser au monde un message de paix et de fraternité.
Viva la revolucion !
GUY l'ECLAIR
Quelle honte de se moquer ainsi du faux pas d'une personne âgée. Bush en a fait autant, mais bien plus jeune. Qu'est-ce qu'une simple marche ratée sur l'échelle de la révolution, comparée à l'ascenseur du capitalisme qu'empruntent allègrement les héritiers d'Oncle Sam ?
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