vendredi 7 janvier 2011

Epistoleros de nada

Lettre aux rois portugais qui n'ont pas voulu du bout du monde Le Portugais est gai, l'Espagnol est gnol affirmait le tres pertinent Pierre Desproges. Enfin, gnol, faut le dire vite. Car les rois portugais ont parfois aussi été très niais en renvoyant a leurs chères études le génois Cristobal Colon et l'enfant du pays Magellan. En refusant leurs projets de découvertes maritimes, les têtes couronnées lusitaniennes nous ont certes épargné un monde où l'on serait obligé de parler cette langue sympathique, chuintante et difficilement prononçable. Mais les gnols visionnaires qu'etaient les rois catholiques en ont profité pour rafler la mise, jusqu'au traité de Tordesillas Gaiement réactionnaire, championne de l'inquisition torquemadesque, précurseur du retour au pays, gentiment mais fermement conseillé à nos amis musulmans, Isabelle la catholique a bizarrement donné des navires au premier des grands chefs socialistes. Comme s'en amusait Churchill entre deux flasques de whisky, Cristobal Colon, en ne sachant pas où il était, en ignorant où il allait, mais toujours aux frais des contribuables, fut le premier socialiste de l'histoire ! (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

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