vendredi 27 août 2010

Espistolaire de rien

Lettre à la civilisation « écran total » Allez, avouez-le, vous n'en pouvez plus de cette vie totalement dévolue aux écrans, de télé, d'ordi, d'I phone, de consoles, incapables de décrocher, pour une wii ou pour un non... Nés avec la Ve République, vous avez pourtant accueilli votre père amenant le premier "poste" en couleur avec les yeux des caciques patagons regardant, incrédules puis admiratifs, Antoine de Tounens créer son royaume en Terre de Feu. Un monde meilleur s'ouvrait sur de nouvelles lucarnes, pensiez-vous naïvement. Fini Danielle Gilbert en sépia, à nous Giscard recevant les éboueurs en technicolor. Bon d'accord, ils étaient noirs, mais la révolution quadri chromique n'en était qu'à ses balbutiements. Embarqué sur un improbable Mayflower technologique, le troupeau quittait un vieux monde en noir et blanc pour un nouvel horizon de félicité. "Forcément meilleur" aurait astucieusement ajouté une intellectuelle à col roulé, dont un début d'alzheimer ne l'empêchait nullement de savoir où étaient rangées les bouteilles ! (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )

jeudi 26 août 2010

Censuré par Le Post !



La censure gothique ne passera pas !

C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ne se fera pas couper la chique par une ridicule filiale du Monde !


Les Curieux marins, dont la vocation première est d’aider leurs contemporains à passer de l’ombre à la lumière, constituent-ils une menace pour un torchon sans doute nostalgique du temps où il s’appelait Le Temps, de sinistre mémoire ? Il faut le croire. La Lettre à une civilisation écran total, texte majeur de cette fin de semaine publié sur Le Post, filiale du Monde du regretté Alain Minc (paix à son âme !), vient d’être purement et simplement censurée. Quand on voit le tombereau d’inepties vulgaires et insignifiantes publiées sur Le Post, on se demande pourquoi. Pourquoi ? POURQUOI ? Qu’ont-ils contre la Patagonie, Hoedic et Antoine de Tounens ? Serait-ce une légère allusion à l'hongritude de M. Sarkozy de Nagy-Bocsa qui coince ?

Me Folace

mardi 17 août 2010

Epistolaire de rien

Lettre a la mer... et aux salisseurs de memoire maritime Salut la mer, enfin l’amer, on dit toujours la mère… Bon, trêve de connerie, je me suis toujours demandé pourquoi la plupart des marins étaient incapables du moindre talent pour décrire leur élément liquide préféré. Les meilleurs d’entre-eux ont publié des lignes et des livres d’une rare indigence, mêlant souvenirs sans intérêt et grandiloquence littéraire rococo. Un peu comme si Mozart avait choisi Richard Clayderman comme nègre pour rédiger ses mémoires. Piochons au hasard dans la bibliothèque de la grande bleue. Tel grand navigateur sait nous captiver d’un récit minuté de ses aventures : «  Il est 7h45. Je prends mon quart. A peine le temps d’avaler un café bien chaud, j’enfile mon ciré et affronte la froidure du jour levant. Le ciel est plombé de lourds nuages noirs. Le vent forcit. Je décide de prendre un ris. Les rafales sifflent dans la mâture et les embruns balaient le pont… etc… ». Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est clair, ON S’EN FOUT !!!!! (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )