mardi 5 mai 2009

Santé

Grippe porcine : la mer est l’avenir

de l’homme

Et voilà l’humanité une nouvelle fois au bord du gouffre. La survie de l’espèce est même menacée, à en croire l’avis toujours très autorisé de Claire Chazal. Et d’où vient le péril tant redouté ? De la troisième guerre mondiale ? Du jugement dernier ? D’une nouvelle plaie d’Egypte ? Non point ! La fin des temps nous viendrait du cochon fiévreux.

Et pourtant, que n’a-t-on entendu depuis notre tendre enfance : Mange ton jambon, tout est bon dans le cochon ; Tu n’arrives pas à dormir, relis l’histoire des trois petits cochons.

Alors, après la grippe espagnole, voilà la grippe mexico-porcine. En avril et en mai, ce n’est qu’un coup de semonce. L’hiver venu, la bise de cette fièvre est pire que le baiser de Judas.
Que faire ? Nous résigner ? Avaler des Tiramisu anti-viraux jusqu’à la nausée ?
Que nenni ! Il nous faut prendre la mer, comme les pêcheurs de l’île de Sein l’ont fait en entendant mon Général dire "Non" !

La mer est sans conteste l’avenir de l’homme. C’est en tout cas et à coup sûr le seul milieu stérile au monde (il y a aussi l’attaque du FC Nantes, mais ne mélangeons pas tout).
Toutefois, les marins, au lieu de se laisser aller à leur curieuse manie de faire des phrases, devront se méfier de nombreux écueils, notamment ceux ayant une femme dans chaque porc !
Attention ainsi à la terrible pointe du Grouin, face à l’île.des Landes. La grippe peut y muter en grippe aviaire, avec cette lamentable réserve ornithologique de 1000 couples de goélands.
Attention aussi à parer la tourelle de la Truie près d’Arradon. Le danger est également présent loin derrière l’horizon, du côté des tropiques, avec la Baie des Cochons de sinistre mémoire.

Alors partons, la mer est belle et la grippe est mortelle, mais faisons gaffe au jusant, même sous méabans.

Professeur Raoul Volfoni, diplômé de l’Université de Montluçon

1 commentaire:

Noel Floutier a dit…

N’empêche que les parents d’André Morice sont quand même morts de la grippe espagnole.

Rien à voir, certes, mais il me semble important de le signaler au vulgum pecus.



Noël Floutier

Professeur émérite à l’Institut des hautes études vaticinales magyardes

Titulaire de la chaire d’épistémologie tchètchène à la faculté d’Histoire naturelle d’Oulan Ba(toujours)tor