Gabriel Fouquet, Albert Quentin, Lucien Esnault, revenez à Tigreville, ils sont devenus fous....
Et pourtant, la soirée promettait d'être riche et chaleureuse : Le Président Chalmel, le trésorier-censeur Botafoin et le Quartier-maître Contin venaient procéder au congrès fondateur et à la signature des statuts officiels de l'association "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases".
L'événement s'est déroulé dans le cadre du cabaret normand, que tenait M. Esnault dans le Singe en Hiver. Mais Tigreville est redevenue Villerville. Il y a désormais plus d'hiver et de pingouins que de singeries.
Ils ne savent pas ce qu'ils font, vous dis-je ! Vous avez naivement cru y laisser des apôtres, des princes de la cuite, des toreros, des artificiers, des marins armant force chaloupes. On n'y trouve que des Judas, le tiers-état de la picole et de mauvais marchands du temple, à l'esprit mesquin, ignorant jusqu'à l'existence du picon-bière. Et ne parlons pas du Yang-Tsé-Kiang...
Le Cabaret normand, tenu en ce soir de l'ascencion (vers la médiocrité) par un quidam au regard vide et à l'humour Louis-Philippard, nous a mis dehors à 22h45, tout en nous refusant trois petits derniers calva de 10 ans d'âge (excellent par ailleurs). L'affront a été tel que nous avons décidé, sans nous concerter, de ne pas saluer et de mépriser. Il en va de même pour d'autres établissements, et notamment un hôtel se targuant d'avoir une belle vue (sur quoi d'ailleurs ?). Ses tenanciers poussent l'inhospitalité vulgaire au niveau d'un art.
Comme disait Gabriel Fouquet, nous avons tout de même pas mal voyagé, ce qui nous permet d'affirmer en toute connaissance de cause que ce pays est tarte comme c'est pas possible et qu'il y fait un soleil tout juste bon à réchauffer ces pingouins et pignoufs de Villerville. En conséquence de quoi, nous avons refusé de mettre le livre en dépôt. Ils sont trop cons ! ils ne méritent même pas de lire !
Il est loin le temps de Landru et du vrai chic parisien. Nous avons tout de même beaucoup ri, et ne terminerons pas ce récit de voyage sans saluer l'hospitalité bonhomme et souriante du patron de l'hôtel des bains, grand amateur de tango devant l'éternel, et les habitants de villerville qui ne manqueront pas d'être blessés qu'un tel accueil ait pu être réservé à une délégation de notre qualité.
Me Folace
Et pourtant, la soirée promettait d'être riche et chaleureuse : Le Président Chalmel, le trésorier-censeur Botafoin et le Quartier-maître Contin venaient procéder au congrès fondateur et à la signature des statuts officiels de l'association "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases".
L'événement s'est déroulé dans le cadre du cabaret normand, que tenait M. Esnault dans le Singe en Hiver. Mais Tigreville est redevenue Villerville. Il y a désormais plus d'hiver et de pingouins que de singeries.
Ils ne savent pas ce qu'ils font, vous dis-je ! Vous avez naivement cru y laisser des apôtres, des princes de la cuite, des toreros, des artificiers, des marins armant force chaloupes. On n'y trouve que des Judas, le tiers-état de la picole et de mauvais marchands du temple, à l'esprit mesquin, ignorant jusqu'à l'existence du picon-bière. Et ne parlons pas du Yang-Tsé-Kiang...
Le Cabaret normand, tenu en ce soir de l'ascencion (vers la médiocrité) par un quidam au regard vide et à l'humour Louis-Philippard, nous a mis dehors à 22h45, tout en nous refusant trois petits derniers calva de 10 ans d'âge (excellent par ailleurs). L'affront a été tel que nous avons décidé, sans nous concerter, de ne pas saluer et de mépriser. Il en va de même pour d'autres établissements, et notamment un hôtel se targuant d'avoir une belle vue (sur quoi d'ailleurs ?). Ses tenanciers poussent l'inhospitalité vulgaire au niveau d'un art.
Comme disait Gabriel Fouquet, nous avons tout de même pas mal voyagé, ce qui nous permet d'affirmer en toute connaissance de cause que ce pays est tarte comme c'est pas possible et qu'il y fait un soleil tout juste bon à réchauffer ces pingouins et pignoufs de Villerville. En conséquence de quoi, nous avons refusé de mettre le livre en dépôt. Ils sont trop cons ! ils ne méritent même pas de lire !
Il est loin le temps de Landru et du vrai chic parisien. Nous avons tout de même beaucoup ri, et ne terminerons pas ce récit de voyage sans saluer l'hospitalité bonhomme et souriante du patron de l'hôtel des bains, grand amateur de tango devant l'éternel, et les habitants de villerville qui ne manqueront pas d'être blessés qu'un tel accueil ait pu être réservé à une délégation de notre qualité.
Me Folace
2 commentaires:
Et les calvas, qui c'est qui va les payer ?
Nous on paye plus, on méprise
Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à 100 000 verres de vous, ils tutoient les anges !
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