mardi 17 août 2010
Epistolaire de rien
Lettre a la mer... et aux salisseurs de memoire maritime Salut la mer, enfin l’amer, on dit toujours la mère… Bon, trêve de connerie, je me suis toujours demandé pourquoi la plupart des marins étaient incapables du moindre talent pour décrire leur élément liquide préféré. Les meilleurs d’entre-eux ont publié des lignes et des livres d’une rare indigence, mêlant souvenirs sans intérêt et grandiloquence littéraire rococo. Un peu comme si Mozart avait choisi Richard Clayderman comme nègre pour rédiger ses mémoires. Piochons au hasard dans la bibliothèque de la grande bleue. Tel grand navigateur sait nous captiver d’un récit minuté de ses aventures : « Il est 7h45. Je prends mon quart. A peine le temps d’avaler un café bien chaud, j’enfile mon ciré et affronte la froidure du jour levant. Le ciel est plombé de lourds nuages noirs. Le vent forcit. Je décide de prendre un ris. Les rafales sifflent dans la mâture et les embruns balaient le pont… etc… ». Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est clair, ON S’EN FOUT !!!!! (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )
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