La France sort de l'Euro et retourne à l'obole
Le célèbre professeur Volfoni, prix Chantal Nobel d’économie, est parvenu à convaincre les cranes d’œufs de Bercy de quitter l’Euro et d’adopter une ancienne monnaie, l’Obole.
Ancien président de l’Université de Montluçon 5, le professeur Volfoni n’a pas eu grand mal à convaincre le gouvernement de l’imminence d’une banqueroute si l’on reste dans l’euroland. « Faut pas vous leurrer les gars, le drapeau noir flotte sur la marmitte. C’est plus des vaches maigres que je vois venir, c’est un vol de corbeaux noirs ! Les Allemands travaillent trop, on peut plus suivre, a-t-il lancé aux tristes sires de Bercy. Et encore, je ne vous parle que du pays. Dans nos belles provinces, c’est pas mieux. Chaque baron local fait marcher la planche à billets. Comparé à l’état de leurs finances, le tonneau des Danaïdes, c’est byzance, un placement de bon père de famille ».
Le célèbre professeur Volfoni, prix Chantal Nobel d’économie, est parvenu à convaincre les cranes d’œufs de Bercy de quitter l’Euro et d’adopter une ancienne monnaie, l’Obole.
Ancien président de l’Université de Montluçon 5, le professeur Volfoni n’a pas eu grand mal à convaincre le gouvernement de l’imminence d’une banqueroute si l’on reste dans l’euroland. « Faut pas vous leurrer les gars, le drapeau noir flotte sur la marmitte. C’est plus des vaches maigres que je vois venir, c’est un vol de corbeaux noirs ! Les Allemands travaillent trop, on peut plus suivre, a-t-il lancé aux tristes sires de Bercy. Et encore, je ne vous parle que du pays. Dans nos belles provinces, c’est pas mieux. Chaque baron local fait marcher la planche à billets. Comparé à l’état de leurs finances, le tonneau des Danaïdes, c’est byzance, un placement de bon père de famille ».
Le plus dur a paradoxalement été de choisir le nom de la future monnaie de la France. Pas question de revenir au franc, ça aurait un petit côté looser vintage, genre René Coty procède à sa énième dévaluation.
« Non, clame le professeur Volfoni. Nous devons ostensiblement nous ranger du côté des Grecs, de ceux qui préfèrent manger des olives en prenant l’apéro plutôt que de roter sa bière devant Derrick ! ». Et notre brillant économique de suggérer l’obole. Au délà du côté farce du nom, surtout pour ceux qui en auront en poche, il faut savoir que l’obole n’est pas seulement la monnaie médiévale « de peu de valeur », mais ce fut aussi la monnaie de la Grèce antique. Nous rendrons ainsi hommage à la gestion grecque, autrement plus divertissante que la rigueur teutonne ou la folie spéculative anglo-saxonne.
Il sera décidé que l’Obole vaudra un franc et six sous, soit 0,156 euros.
Un billet sera également émis. Ce sera la coupe obole…
Vive la République, vive l’obole, vive l’Europe du Sud
Me Folace
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