lundi 24 novembre 2008

Espagnolades

Un songe en hiver

A l’approche de l’hiver, je voudrais être un de ces petits singes égarés, cherchant la chaleur et la lumière de l’Ibère. Le froid rapproche de la terre, éternelle, qui ne ment jamais et jamais ne change, éternelle, à vous glacer l’âme. Le souffle chaud de la vie est ailleurs, loin des pingouins, des pignoufs et de leur banquise. Il met le cap vers la mère de la terre, les océans, les iles. Tout juste sous les étoiles du cancer, voûte repeinte de mille feux, sans artifice. Le poisson y devient volant et les rêves d’un bleu aveuglant. Des fleuves lontains y mêlent des courants jaunes et iroises. Et le réveil sonne… Que ce soit la corrida ou la paëlla, rien de ce qui est Ibère n'est simple. Pas même les songes…

Gabriel Fouquet

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme écrit sur le post, merci d'évoquer joliment et délicatement un livre et un film qui m'ont beaucoup touchée. Géant ce blog !

Victoria, Paris

Anonyme a dit…

Silence, je téléphone à Madrid !


Miguelito