jeudi 10 avril 2008

Les grandes énigmes et petits secrets de l'Histoire

Ker Mona Lisa ?

Soudain il nous apparaît urgent de revenir sur la question de l’indépendance de la Bretagne, toutefois avec objectivité et sans vouloir rallumer les plaques chauffantes d’une querelle d’un autre âge.
Disons-le tout net : les indépendantistes n’ont rien compris à l’histoire, que dis-je à l’histoire… À l’Histoire ! Et même plus précisément à la période du Quattrocento (qui n’est pas un système 4x4 d’Audi, soit dit en passant).
C’est pourtant simple comme une beurre-sucre.
Si Anne de Bretagne n’avait pas épousé Charles VIII puis le bon Louis XII, point de guerres d’Italie… et ciao La Joconde ! Le doux royaume de France se serait ruiné à guerroyer moult années avec le farouche duché breton qui ne manquait pas d’appuis extérieurs, certes aurait fini par vaincre (a-t-on jamais vu la France perdre une guerre ?), mais pour quel bénéfice, je vous le demande ?... Les alignements de Carnac dans la grande salle du Louvre, peut-être ? Allons les enfants, il faut être raisonnable : ce double hyménée accoucha d’une paix durable – et ce fut heureux, sans quoi jamais nous n’aurions pu tranquillement piller l’Italie. C’eût été dommage, avouez !
Capito ?
Quant à ce M. Berlusconi, s’il insiste, à défaut de lui racheter Alitalia, nous pourrons toujours le dédommager en lui refilant en douce quelques dolmens agrémentés d’un rang d’échalotes ou de menhirs au choix. À moins qu’il ne préfère TV Breizh, encore qu’il paraît que le Cavaliere s’orienterait vers d’autres horizons professionnels. Comme on dit, charbonnier est maître chez soi, carbonara à plus forte raison, tout cela ne nous regarde plus depuis le traité de Cateau-Cambrésis (1559).

Georges-Alfred Benadur


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