C'est curieux au Marin ce besoin qu'a le Mexicain de faire des phrases
Il est de retour. Qui il ? Le Mexicain, bien sûr, avec sa fine moustache et ses lunettes dont les montures étaient prises en charge à 30% par la Sécu sous le pompidolisme triomphant. Entouré d'Arnaud R et de Hervé.B, skipper de Lulu la nantaise (encore un indice), le Mexicain fait des phrases avec ses deux compagnons, dont nous tairons le nom, eu égard à la douleur de leurs proches et de leur famille.
" Alors, la route n'a pas été trop toc ?", lui demanda un journaliste corrompu de passage ? "Ce n'était pas trop dur", interrogea un marin en goguette. Avare de mots, le regard planté loin sur l'horizon, le Mexicain a sorti une de ces phrases qui font les beaux jours du ponton au Marin.
" Bah les gars, déconnez pas non plus. On croirait qu'j'reviens du Tibet ! Y'a pas besoin de passe montagne ou de quinine pour traverser l'Atlantique. Un grain le soir, un grain le matin, juste histoire de mouiller le pastaga. Le reste du temps sous pépin et roule ma poule !".
Et Arnaud.R, flanqué du même tee-shirt des Tontons trinqueurs, d'acquiescer, tout comme son compère Hervé.B, qui a flambé une semaine en tête du compensé à la barre de Lulu la nantaise.
Certains esprits faibles prétendent que le Mexicain serait en fait un pilote d'Air Farce, prêt à couper sa moustache pour retrouver l'anonymat. Amis marins du Marin, ne laissons pas faire ce crime. Couper cette moustache et Le Marin sera dépeuplé. Le Mexicain doit rester parmi nous et arborer fièrement sa moustache si finement dessinée au rasoir électrique de la maison Calor
Me Folace
1 commentaire:
Etonnant ce mexicain au marin !!
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