dimanche 4 janvier 2009

Vœux 2009 : le drapeau noir flotte sur la marmite

Nous, comité éditorial du site des marins ayant la curieuse manie de faire des phrases, nous nous faisons un devoir de vous présenter nos meilleurs vœux de bonheur, de réussite et de paix pour l’année 1939. Ouais, d’accord, 2009, mais si on ne peut plus déconner !
On se fait un devoir, car, faut pas se berlurer, si l’on s’écoutait, on vous dirait simplement que le drapeau noir flotte déjà sur la marmite.
Les bourses mondiales se font la malle, le dollar est en pleine béchamel, la croissance décroît, les boîtes dégraissent, l’ANPE recrute et l’Arabe du coin ne fait plus crédit.
Alors, que faire ? Suivre l’avis des experts qui expertisent à longueur d’antenne ? Globalement, ces gens qui ont pour profession de se tromper toujours mais de se renier jamais, nous exhortent à con-som-mer. On nous somme d’acheter. Et dans consommation, il y a con et somation !!! Et je ne parle pas du con… sumérisme.
Alors, évidemment, nous pourrions tomber dans le pessimisme ambiant. Vous parler du déficit abyssal des États-Unis, dont l’issue logique est d’aller dans le mur. Ce sera sous Obama. Les horribles tarés du KKK pourront toujours dire que le déclin de l’Empire américain sera con… comitant à la présence d’un noir à la maison blanche. Vous parler aussi du nationalisme imbécile renaissant en Europe, qu’il soit Basque, Catalan, Bosniaque et ses copines, flamand pas vraiment rose, etc. Sans oublier ces peuples dont l’envie de se faire la guerre force l’irrespect : l’Inde et le Pakistan, à propos d’un cachemire cache-misère de leurs folies meurtrière, la Russie et l’Ukraine, qui en a ras le Poutine, et, last de notre liste, deux des trois religions du Livre, à savoir Israël et la Palestine, dont la flamme d’en découdre pour la bande à Gaza jamais ne s’éteint.
Non, non et non. Nous préférons de loin mettre en lumière les vraies bonnes nouvelles de ce début d’année 1939. Regardez, les petits pères Noël d’un peuple abruti commencent enfin à descendre des balcons de tous les pavillons de notre beau pays. Ce n’est pas une mince victoire. Après avoir battu en rase campagne les nains de jardin, nous allons vaincre les petites baudruches rouges accrochées à nos balcons. Elles vont enfin redescendre sur terre. C’en est fini du Noël au bal des cons ! Rien que pour ça, 1939 (pardon, 2009) vaut le coup d’être vécue.

Bonjour chez vous

Antoine Delafoye-Grandurbain

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