lundi 28 novembre 2011

Revue de presse

L'AFP conseille Epistolaire de rien pour Noël


Généralement, quand on évoque Noël, ça sent le sapin. ET bien que nenni ! En tout cas pour les Editions du Pilon et leur dernier bébé, Epistolaire de rien.


Voilà-t-y pas que la très rigoureuse et sérieuse Agence france presse (AFP pour les intimes) publie un pneumatique sobrement intitulé : " Des livres pour les Père Noël ennemis du politiquement correct ".

Et la vieille et respectable agence internationale, qui fait les délices du tea time dans nos ambassades de Cochinchine, à moins que ce ne soit du gin time, de citer allègrement Epistolaire de rien : " Anar, joyeux et anonyme, le malicieux "Epistolaire de rien" (Editions du Pilon) donne la parole à de prestigieux et incongrus épistoliers. L'auteur et son complice dessinateur compilent des lettres de Dieu à Darwin, de Napoléon aux Bretons ou encore de Judas à Eric Besson".





Afin de remercier le service culture de l'AFP, les Editions du pilon décident de publier, ici et maintenant, l'intégralité de la dépêche. Reuters et l'agence Tass n'ont qu'à bien se tenir !





Des livres pour les Pères Noël ennemis du politiquement correct


(AFP) - Pères Noël impertinents, à vos hottes! Pour épicer le réveillon, prenez un traité de philosophie charcutière, ajoutez un guide pour se soigner par le vin, des conseils pour tacler ses enfants, un florilège d'injures politiques et une pincée de Mickey au pays de Socrate.

Vous avez une angine? Buvez du médoc. Vous êtes cardiaque? Optez pour le champagne. Des problèmes de vue? Bourgogne. Ballonné? Vin d'Alsace. Des calculs? Privilégiez le sancerre. Enceinte? Deux verres de bordeaux à chaque repas...

Ces conseils (avinés) sont tirés de "Soignez-vous par le vin" du docteur Maury, un guide stupéfiant, publié pour la première fois en 1974 et devenu alors un best-seller. Sans choquer quiconque, ce qui en dit long sur l'époque!

Introuvable depuis quinze ans, ce guide contraire au politiquement correct, et... à la loi Evin, est réédité par NiL Editions, qui remonte de la cave ce grand cru du fou-rire. Dans son introduction, le bon docteur s'insurge aussi contre les discours anti-oenologiques et dénonce les silences coupables sur la boisson la plus dangereuse: l'eau!

C'est aux parents, sobres ou non, qui ne ne veulent plus se laisser marcher sur les pieds par leurs enfants, que s'adresse le cynique "Mouchons nos morveux" (JC Lattès) de Jean-Louis Fournier, rempli d'horribles sentences, de plus ou moins mauvais goût -c'est la loi du genre-, agrémentées de dessins de Gilles Gay.

Quelques extraits explicites: "Il faut toujours remettre au lendemain l'enfant qu'on pourrait faire le jour même", "Avantages de l'animal de compagnie sur l'enfant", "Soyons pédophobes, détestons les enfants!"

Ce livre a inspiré la pièce "Tout enfant abandonné sera détruit", montée au Théâtre du Rond-Point.

Cochon

On savait que le Père Noël était une ordure: deux bandes dessinées de Marc Dubuisson, "La Nostalgie de Dieu" et "Le Complexe de Dieu" (Diantre éditions), elles aussi adaptées au théâtre, nous apprennent que le Très Haut est un enfoiré! Ce spectacle divinement iconoclaste se joue à la Comédie de la Contrescarpe.

Autre pied de nez potache, le "Petit traité de philosophie charcutière" (Keribus éditions/Le Rouergue) prend le contre-pied... de cochon d'une pensée trop étriquée qui diabolise les plaisirs de la table et prône les régimes. Sébastien Demorand (scénario) et Vincent Sorel (dessin) sont aux fourneaux de cet essai dessiné blagueur, qui se dévore comme du saucisson.

Anar, joyeux et anonyme, le malicieux "Epistolaire de rien" (Editions du Pilon) donne la parole à de prestigieux et incongrus épistoliers. L'auteur et son complice dessinateur compilent des lettres de Dieu à Darwin, de Napoléon aux Bretons ou encore de Judas à Eric Besson.

Quant à Nono, prof de philo et caricaturiste, il se lance dans une histoire illustrée de la philosophie dans "Dessine-moi la philo" (éditions-dialogues) en croquant avec espièglerie et humour les grands penseurs.

Côté politique, le "Petit dictionnaire des injures politiques" (L'Editeur), sous la direction de Bruno Fuglini, égrène un florilège drôle, ridicule et souvent féroce de ce que les hommes politiques français ont dit et écrit de leurs adversaires, de la naissance de la République à nos jours.

Le journaliste italien Alberto Toscano pointe lui dans "Ces gaffeurs qui nous gouvernent" (Fayard) les faux pas des politiques. Berlusconi y tient une place de choix, mais les Français, comme Rachida Dati qui confond "inflation" et "fellation", ne sont pas en reste.

Et Toscano de conclure affligé: "Nous sommes arrivés à un point où, pour finir au journal télévisé, il faut dire des conneries."

jeudi 17 novembre 2011

Je gazouille donc je suis

À quand une journée du tweet ?




Je ne remercierai jamais l’Éternel de m’avoir donné vie à un moment charnière et essentiel de l’évolution des espèces. Rendez-vous compte : les contemporains de Pépin le Bref et Leonardo da Vinci n’ont pas connu le bonheur de twitter ! À leur époque, il était impossible de livrer ses états d’âme ou ses jugements définitifs sur la marche du monde en moins de 140 signes ! La vie valait-elle vraiment le coup d’être vécue ? Pas si sûr…



Il leur fallait sortir dans la rue pour déclamer à leurs contemporains : café bouillu #vie de merde. Ou encore, trop mal aux dents, vé pas bosser #caprice. Pour être honnête, les principales villes de garnison de notre beau et vieux pays de France ne regorgeaient pas de quidams gazouillant seuls de petits morceaux de vie, au risque d’ailleurs de se retrouver déguisés en mannequins pour chemises sans manche de la marque camisole. Y compris de force
Fort heureusement pour notre génération, nous vivons ce progrès en direct live. Chacun peut à loisir nous tweeter ses petits tracas quotidiens ou nous gazouiller que la paix dans le monde serait plus facile à obtenir s’il n’y avait pas de guerre, sans risque d’internement ou mise sous tutelle à la Bettencourt.



Remarquez, il serait amusant de décréter une journée du tweet sans internet. Cela consisterait à obliger chacun à tweeter par oral, dans la rue, au bistrot, au bureau, à la maison, ce qu’il tapote habituellement et nerveusement sur son smartphone.



Le spectacle vaudrait le coup. Il serait parfaitement légitime, tant que l’on n’a pas créé la journée de la journée, le vide sidéral de notre vie sociale peut bien s’enrichir de nouvelles expériences amusantes de 24 heures, consacrées à la gentillesse, à la grenadine, aux poissons rouges morts de soif, aux plantes vertes carnivores souffrant de cholestérol ou encore aux écologistes curieux de savoir si le nucléaire est soluble dans une circonscription de gauche.

 
Or donc chacun passerait cette journée du tweet sans internet à ne parler à personne tout en s’adressant à tout le monde, avec des messages aussi essentiels que #Pujadas est encore plus petit que #Sarko, la 37e saison de Desperate housewives n’est pas très #gay ou, plus politique, pourquoi ne pas donner de l’argent aux pauvres afin qu’ils soient plus riches.



Une telle journée ferait sens, comme on dit en psycho 4e année.



Navrant, non ?



Me Folace


mardi 8 novembre 2011

Promeneur du champ de Mars

 Le Président des Editions du Pilon en visite à la Fnac




Eric Chalmel, Président des Editions du Pilon, n'hésite pas à donner de sa personne. Il a tenu à vérifier, après un déjeuner de travail frugal, la bonne présentation en rayon Littérature française de la Fnac de Nantes du Prix Lulu la nantaise 2011.

Le temps de constater qu'il ne reste plus que deux livres à la Fnac, le Président Chalmel a appris que l'ouvrage partait comme des petits pains chez Alain Ruffault ou dans d'autres bonnes librairies
"Le cap des 500 ouvrages achetés par des irresponsables illettrés est dépassé", a-t-il lâché, déjà fatigué à l'idée de devoir livrer toutes ces bonnes adresses en Epistolaire de rien.
Le pragmatisme courtois et la nonchalance placide continuent de faire des adeptes !

samedi 5 novembre 2011

Les marins sur une bonne vague

C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases :
10.000 pages vues cette année




Lancé en janvier de l'an de grâce 2008 par l'un des fondateurs du Parti pour un pragmatisme courtois, le site recontre un écho certain auprès de nos contemporains. C'est, il est vrai, le premier magazine illustré multimédia de l'univers, le plus complet, le plus littéraire et le plus détaché.



La ligne éditoriale est limpide. Il nous semble qu'un cruel manque de civilité affecte très généralement les tentatives de communication engagées entre eux par nos contemporains. Cette fatuité hargneuse doit s'effacer à terme au profit de la politesse mesurée et de la bienveillance placide.



C'est pourquoi il a été fait appel à quelques grandes plumes de Loire-Inférieure et alentours, dont Me Folace et Marcel Botafoin, afin que ce site devienne l'organe obligé d'une rédemption à l'échelle planétaire des instances décisoires, dont les nombreux fourvoiements rendent plus que nécessaires un retour à l'urbanité chevaleresque, à la bienséance maitrisée et à la dépignoufisation.



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jeudi 3 novembre 2011

Prix littéraires

 Le Prix Lulu la nantaise à Epistolaire de rien

A 13 heures, les jurés cacochymes du Prix Goncourt récupéraient leur dentier dans leur assiette chez Drouant. A la même heure, à Nantes, le fringant jury du prix Lulu la nantaise sortait du restaurant l'Atelier d'Alain, 24 rue des Olivettes à Nantes, pour décerner ses premières récompenses.




A la surprise générale, les cinq jurés du nouveau prix initié par l'association " C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases", ont voulu primer l'oeuvre d'un anonyme, Epistolaire de rien, et de la jeune maison des Editions du Pilon. L'ouvrage , qui compile des lettres de Dieu à Darwin, de Napoléon aux Bretons ou encore de Judas à Eric Besson, a été préférée de peu à Limonov, d'Emmanuel Carrière, ou à Rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan.



Pourtant favori, Stephane Hessel et son Indignez-vous n'a obtenu aucune voix. Le jury a jugé, je cite, " qu'il est impossible de donner un prix littéraire à un homme ayant un nom de dessous de bras". Il ne manquerait plus qu'Eugène Sue ont cru bon ajouter les jurés de Lulu la nantaise, provoquant des sourires gênés parmi les spectateurs, tous fans de Hessel.



On retiendra que la table de l'Atelier d'Alain n'a rien à envier à celle de Drouant. Bien au contraire ! Et qu'Epistolaire de rien, dont les Editions du Pilon ont procédé à un retirage, est toujours en vente dans les bonnes librairies de Nantes, Saint-Nazaire, Guérande, sans oublier Hoedic, Montauban et bientôt Paris !

mardi 1 novembre 2011

Succès littéraire

Le premier tirage de 500 exemplaires d'Epistolaire de rien est totalement épuisé, un peu comme le Président Frap après sa Tête de veau traditionnelle du 21 janvier. Les Editions du Pilon ont dû lancer un nouveau tirage, d'autant qu' Epistolaire de rien est en lice pour le très attendu Prix Lulu la nantaise, sans oublier la carrière parisienne qui s'annonce pour les fêtes et une signature à Montauban

Me Folace