lundi 25 juillet 2011

Hoedic a, aussi, soif de culture !


Hoedic a vécu un beau week-end, notamment à La Trinquette, ce bel abri du marin, où les mondes de la limonade, de la culture et de la marine à voile ont communié dans une même " soif " de vivre insulaire. Hoedic, qui transpire le courage de ses fiers marins pêcheurs, la tranquillité de ses boulistes, l'esprit aventurier et festif de ses navigateurs réunis au sein du club nautique hoedicais, dont le Mico...modore tient la barre fermement, Hoedic respire avant tout la liberté et le vent du large. C'est pourquoi les Editions du Pilon et Epistolaire de rien y ont élu domicile, venant grossir les rayons de la librairie jouxtant le bar de la Trinquette.

vendredi 15 juillet 2011

Epistolaire de rien : encore une rupture de stock !



Après la libairie Coiffard, Le café La Perle, l'Atelier d'Alain Ruffault, et avant la boutique des Machînes de l'île, le bar Lulu la nantaise à Montauban (qu'on ne devrait jamais quitter !) et la Trinquette à Hoedic, c'est au tour de la librairie Durance de se retrouver en rupture de stock d'Epistolaire de rien. Sans parler de Priceminster !Lla rentrée littéraire parisienne n'a qu'à bien se tenir ! ça sent le retirage ( ou la réimpression ) pour les plus regardants quant au bon usage du vocabulaire !

mardi 12 juillet 2011

Transquadra : Lulu la nantaise dans Ouest-France

Lulu la Nantaise a mis cap au large



Transquadra : Le navigateur en solitaire nantais Hervé Bonnaudet dans le sillage d'Audiard.





À quai à Saint-Nazaire, le voilier Lulu la Nantaise a attiré plus de spectateurs que d'autres bateaux plus typés course, plus modernes ou plus grands. La raison de ce succès ? L'abord facile, sympathique et modeste du skipper, Hervé Bonnaudet. Et surtout un nom de baptême magique : Lulu la Nantaise.



Engagé dans la Transquadra, épreuve à la voile dont le départ de la première manche vers Porto Santo (Madère) a été donné hier, Hervé Bonnaudet est le premier surpris de l'engouement autour du nom de son bateau. « C'est incroyable, plein de gens sont venus me voir, raconte-t-il. Plus qu'un nom, Lulu la Nantaise est un état d'esprit. Comme moi, les gens se retrouvent dans cette expression, qui évoque la gouaille d'Audiard bien sûr, mais qui sonne bien aussi. Cela veut dire qu'on aime la bonne humeur, les gens qui ne se prennent pas trop au sérieux. »



Il n'empêche qu'à la barre de son Dehler 33, Hervé Bonnaudet entend bien jouer, à l'occasion, les Tontons flingueurs sur l'eau. « Je manque d'expérience, mais je vais quand même jouer le coup à fond », dit cet habitué de la course des îles, organisée, comme la Transquadra, par le CNH (Club nautique hoedicais).



Directeur régional de la société de logiciels informatique 4cad, le Nantais Hervé Bonnaudet aura de toute manière le soutien des amoureux d'Audiard. Et ça fait du monde !


Jean-Marie BIETTE.

dimanche 10 juillet 2011

Transquadra


Bon vent à Lulu la nantaise

Notre vénérable site des marins ayant pour curieuse manie celle de faire des phrases est heureux de soutenir un des voiliers engagés dans la Transquadra. Heureux ? Le mot est faible, tant ce bateau a un nom de baptême cher à nos yeux et à nos oreilles : Lulu la nantaise ! Pour ceux qui n'auraient plus toute leur tête, il est utile de rappeler que c'est devant chez elle (Lulu la nantaise) que Lucien le cheval s'est fait dessouder ! Et par qui ? hein ? on vous laisse répondre, zone commentaires

Nous incitons vivement nos fidèles lecteurs à suivre sur le site de la Transquadra la progression de Lulu la nantaise, et de son valeureux skipper solitaire, Hervé Bonnaudet.


Ce marin a toutes les qualites : il a appele son Delher 33 " Lulu la Nantaise ", ce fut un lecteur heureux de " C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases" et il emporte " Epistolaire de rien" a son bord ! Un vrai champion ! Et bravo au taulier de sa boite 4cad de le soutenir dans cette aventure messianique.

Me Folace

vendredi 1 juillet 2011

Lu dans Ouest-France

Épistolaire de rien, ouvrage anonyme












Est-ce qu'il faut prendre ce livre au pied de la lettre ? Peut-on donner du crédit à un auteur anonyme ? Lequel justement publie un recueil de lettres qui ne le sont pas (anonymes). A-t-il vraiment envoyé du courrier à Jérôme Kerviel, Éric Besson, Anne Lauvergeon, Jean Sarkozy, Georges Frêche in extremis, faute d'avoir pu joindre Darwin, Einstein... ? Et autres célébrités sans poste restante ? Le dessinateur nantais Frap, illustrateur de l'ouvrage, a-t-il une idée précise de l'identité de ce plumitif ? Sinon a-t-il reçu lui aussi une lettre comminatoire pour l'obliger à se saisir de ses crayons ? Avait-il un espitolaire sur la tempe quand il a dessiné la couverture en couleur et de la main gauche ? À toutes ces questions il sera difficile de répondre.



Mais les faits sont là. On ne tombe pas sur un os en cherchant sur internet les Éditions du Pilon qui publient l'ouvrage. Sur le réseau Facebook et autres médias sociaux, un certain maître Folace, prosélyte, fait tout pour ne pas rater cette correspondance. Il en coûte onze euros pour se procurer ce recueil à la librairie Coiffard, chez Durance, ou encore au Café la Perle, sis rue du Port-au-vin, et au restaurant dit l'Atelier d'Alain à Nantes...

Renouant avec l'art du roman épistolaire qui a pour pionnier notoire l'Anglais Nicolas Breton, auteur en 1603 du célèbre ouvrage A post with a packet of mad letters et avec une période moins glorieuse, où la lettre anonyme était monnaie courante... L'auteur inconnu ferraille, polémique, distille son ironie féroce, reprend les mots terribles de Pierre Desproges « Le portugais est gai, l'Espagnol est gnol », éreinte Marguerite Duras, inflige au lecteur des refrains de Didier Barbelivien... Pire, il est capable d'imaginer un second tome alors que l'opuscule s'arrache sur Price minister.


Yves AUMONT

Épistolaire de rien,

éditions du Pilon, 11 €.