lundi 18 octobre 2010

Espistolaire de rien

Lettre au 21 janvier, qui a uni dans la mort deux pères de la révolution, Louis XVI et Lénine Le destin est parfois curieux. Il unit dans la mort des gens dont les imbéciles et mal comprenants pourraient croire, à tort, que rien ne rapproche. Il en est ainsi de Louis XVI et de Lénine, dont les âmes ont rejoint Dieu ou le Soviet suprême un 21 janvier. Certes pas de la même année, mais si on commence à s’arrêter à de tels points de détail de l’histoire, on finira par dépasser les borgnes, comme se plaisait à répéter un matamore breton, dont le pire passif aura été de salir ce doux prénom de Jean-Marie. Bon, à première vue, un Dr House de campagne, même sans canne, vous prouverait que les deux décès n’ont pas grand-chose en commun. Louis Capet a été raccourci en place publique alors qu’il demandait si on avait des nouvelles de Monsieur de La Pérouse. Lénine, lui, est mort dans son lit de douleur, victime d’une hémorragie cérébrale, officiellement causée par une balle logée dans le cou par un ignoble terroriste à la solde de la réaction, mais plus sûrement par la syphilis, car le camarade ne rechignait pas à courir la gueuse… (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )