dimanche 7 mars 2010

Courrier des lecteurs

Lettre de Napoléon Bonaparte aux Bretons Bretons, mes amis, je suis des vôtres. Oui, vous m'avez bien compris, je suis Breton. Je vous dois cette vérité historique. J'ai du chouchen et de l'eau salée dans le sang, comme Bécassine et Bernard Hinault. Et pourquoi suis-je Breton ? Tout bêtement en raison du vieil adage : "Pater incertus est". Et oui, mon père n'était pas ce sage notable ajaccien complaisament décrit dans les manuels historiques, mais bien ce flamboyant général armoricain, le comte Louis-Charles René de Marboeuf. Amis Corses, attendez quelques secondes avant de faire la gueule et déboulonner toutes mes statues ! Etre Corse, ça s'attrape avant tout par la mère. Et là, aucun doute : c'est bien la douce et sensuelle Laeticia, née Ramolino, qui m'a enfanté. Un qui n'était vraiment pas du genre Ramolino, c'était bien mon Breton de père ! Plutôt entreprenant, voire envahissant ! Mon portrait tout craché, somme toute. Du haut de mon repos éternel et vu que j'ai du temps à perdre, j'ai même l'éternité devant moi, je m'en vais vous conter mon histoire bien singulière. (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )