lundi 9 novembre 2009

En correspondance

Lettre d'un vieux con à un jeune con Stulturum infinitus est » : Le nombre des cons est infini, aimait à répéter le Roi Salomon. Oui, mais tous les cons ne sont pas à ranger dans le même panier. Globalement, les plus grandes sommités es-connerie aiment à distinguer deux catégories : les jeunes et les vieux cons. Blanchissant sous le harnais, je me range sans hésiter sous la bannière du grand âge. Alors, pourquoi écrire à un con plus jeune ? Et bien je vais vous le dire, pour paraphraser un petit quinquagénaire dynamique, qui n’en veut et qui n’a plein de tics. Tout d’abord, j’eusse aimé que l’on m’envoyât telle missive lorsque moi-même j’étais jeune et con. Déjà pour m’alerter du danger de trop écouter le discours récurrent de tout vieux con qui se respecte : c’était mieux avant. Ah, c’était mieux avant !! Cette phrase sert depuis toujours de mètre étalon de la connerie vieillissante. Elle est servie à toutes les sauces. (La suite à lire dans l'ouvrage à paraitre "Espistolaire de rien" )