lundi 19 mai 2008

Réhabilitons sa mémoire




Entre ici, Paul Deschanel….


Mémoire courte et ingratitude sont parfois les deux mamelles de la France. S’il vous est arrivé, comme à moi, de chercher désespérément une place Paul Deschanel au cœur de nos cités, une statue ou même une modeste rue dans les faubourgs tristes d’une banale ville de caserne, vous comprendrez mon désarroi, ma révolte et mon courroux (coucou).
Rien, pas même une impasse. Staline n’aurait pas fait pire ! Paul Deschanel, un homme qui a beaucoup oeuvré pour le port du pyjama et les wagons lit, est oublié de tous. J’ai honte pour notre pays !
Farouche adversaire des réactionnaires, ces autocrates dédaigneux du suffrage universel, ces mystiques qui ne croient qu’au cataclysme d’où pourrait surgir un nouveau monde, Paul Deschanel reste aussi comme le président de la République qui a élevé le talent oratoire au niveau d’un art.
« La France est une démocratie dans son âme et une monarchie dans son corps. La Révolution était une volonté d’échapper à son corps ». Qui a écrit ces lignes lumineuses ? Victor Hugo ? Clemenceau ? Pascal Sevran ? Que nenni ! Paul Deschanel, le seul président de la République française à vénérer Buster keaton.
Mais la faillite morale de nos élites est passée par là. La médisance et le ragot ont pris leur vengeance sur l’esprit des lumières. Les puissances du néant et de l’argent ont fomenté un odieux attentat contre Paul Deschanel, allant jusqu’à le faire tomber d’un train. Recueilli par son sauveteur, dont la destinée l’avait affublé du nom de Radeau (Bombard n’était pas libre), notre Président, vêtu d’un pyjama de grande tenue, n’a dû son salut qu’à la présence d’esprit de madame Radeau. Elle a aidé les plus hautes autorités à retrouver le locataire de l’Elysée, sachant d’emblée qu’elle avait affaire à un personnage important. Son hôte « avait les pieds si propres ».
Volontiers désinvolte, Paul Deschanel se fit ensuite remarquer nu, pataugeant dans le bassin du parc de Rambouillet, seulement vêtu de son écharpe de grand-croix de la Légion d’honneur. Mais ce que ne précise aucun livre d’histoire, c’est que le grand homme luttait simplement contre les effets d’une canicule tenace !
Homme de paix et de culture, il fut victime des faucons, sans oublier les vrais. Avant d’entamer une carrière au théâtre des Deux ânes, Clemenceau crut bon d’ironiser sur son sort : « Deschanel ? il a un bel avenir derrière lui ». Sans Jean Gabin, Clemenceau ne serait lui qu’un pauvre et vieux tigre de Jard-sur-Mer, bourgade vendéenne dont l’intérêt et l' existence restent une énigme pour tout être doué d’une intelligence, même chancelante.
Réagissons et réclamons aux instances supérieures, dont les fourvoiements nous inquiètent chaque jour un peu plus, que l’histoire ait enfin rendez-vous avec l’un des ses plus brillants héros. Erigeons des statues à la gloire de Paul Deschanel, dont le transfert des cendres au Panthéon doit être une priorité.
Gageons aussi que la France saura lui rendre un hommage populaire en donnant ce magnifique nom de Deschanel à l’une de ses gares. Une ligne de pyjama à ses initiales (de celles qui font sourire sur les plaques d'immatriculation...) serait également du meilleur goût.

Marcel Botafoin

mardi 13 mai 2008

foutballe à la nantaise


Le FC Nantes fête sa remontée en Ligue 1 après une match grandiose !
Comment ne pas comprendre ces milliers de supporters, ivres de joie, qui ont décidé de braver l'interdit et d'envahir la pelouse de La Beaujoire pour fêter ses héros d'un soir et d'une fabuleuse saison.
Nantes-Guingamp restera, à n'en pas douter, comme une des soirées les plus intenses dans l'histoire du club.
La nuit magique a débuté par la diffusion à pleine sono de grandes oeuvres du répertoire de la variété française des années 70, de la génération "Entre ici, Marcel Saupin !". Nous avons tous repris en choeur la "ballade des gens heureux" et le célébrissime "Les Canaris rois de la prairie", aux rimes riches comme du Rimbaud.
Puis la grande musique a laissé la place au sport, au match, et quel match ! A l'image de la saison des Canaris en Ligue 2, les supporters nantais ont eu droit à 90 minutes d'un jeu à la nantaise, tout en mouvements, en redoublements de passes, en déplacements sans ballon, en centres en retrait, en prouesses techniques. On ne compte plus les occasions nantaises et il a fallu l'aide de l'arbitre pour que Guingamp parvienne à arracher le match nul.
C'est bien simple, on avait l'impression de voir évoluer le Real Madrid !
Nul doute qu'avec une telle équipe, Nantes peut déjà se vanter de jouer le titre la saison prochaine. Lyon et Bordeaux n'ont qu'à bien se tenir !!
Gloire au FC Nantes et à ses dirigeants !
Marcel Pravdarocha

vendredi 9 mai 2008

Grandeur de la France

Français, ressaisissez-vous ! Saluez le grand président Sarko


J’avoue avoir eu peur, très peur, lorsque Nicolas Sarkozy a affirmé avoir (une nouvelle fois) changé, troquant les ray-ban « bling bling » pour le costume gris d’un président présentable. Comment ? L’homme de toutes les ruptures, qui tique plus vite que son ombre, voulait se muer en Guy Mollet d’une droite pépère ! Passer du Fouquet’s à la Taverne de Maitre Kanter, du champagne au kir à l’abricot. Tout ça pour une chute dans les sondages. La dégringolade est certes vertigineuse, mais l’animal, le killer politique en a vu d’autres. L’homme du court terme et de l’action n’allait tout de même pas verser aussi lâchement dans le moyen terne et le consensus mou !

Amis de la liquidation de 68 et du populisme de tribune, rassurez-vous. Le précipité est toujours instable. Bon sang ne saurait mentir et là où il y a de bons gènes, ne boudons pas notre plaisir. Agités de tous les pays, réjouissez-vous. Sarko le sage n’aura vécu que le temps d’un pont de mai.

Revoilà notre Sarko, le vrai. En cadeau de premier anniversaire à l’Elysée, notre Président a dû recevoir des piles neuves, bien chargées en acide. Et le cauchemar d’une apparition télévisée pleine d’humilité, de reconnaissance de « certaines erreurs » s’est fort heureusement évanoui. Sarko nous est revenu comme au premier soir de la Concorde. Le battant, entouré de ses amis de l’intelligentsia, de Didier Barbelivien à Steevy, sans oublier Bigard, Arthur et Mireille Mathieu, a refait surface. Il nous chante à nouveau l’air de la suffisance et de l’arrogance.

Ingrats et stupides français que nous étions. Nous avions oublié la grandeur et la stature du personnage ! Comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, Sarko a rappelé à l’adresse de son peuple et à la face des grands de ce monde qu’il est taillé dans un granit autrement plus pur et solide que les imposteurs qui se sont succédé à l’Elysée.

A commencer par De Gaulle, moqué par Sarko pour avoir failli perdre de « de quelques voix » en 1967. En plus, le Général n’était même pas capable de passer ses vacances en yacht avec un mannequin, préférant Tante Yvonne et de petites décisions sans importance, comme la sortie de notre pays de l’Otan ou l’indépendance de l’Algérie. Ridicule…

François Mitterrand ne valait pas mieux à ses yeux. L’homme du coup d’éclat permanent le balaie d’un revers de manche Prada, coupable d’avoir « reculé » en 1982. Ensuite, il ne fit plus rien, entre deux promenades avec Baltique, deux bons mots avec Bousquet, à moins que ce ne soit l’inverse, et une réformette : l’abolition de la peine de mort.

Mais Sarkozy a réservé son plein de fiel à Jacques Chirac, ce Roi fainéant dont la sympathie a attendri trop de nos contemporains. « Il a gouverné six mois », assure Sarko. Ajoutons que Chirac aurait également pu s’abstenir de décisions dommageables pour l’image de notre pays dans le monde, comme cette rocambolesque idée de ne pas accompagner les yankees dans la guerre de libération des fanatismes irakiens. On a l’air malins aujourd’hui, incapables que nous sommes de pouvoir associer notre drapeau à la grande réussite de cette opération militaire dans un pays désormais totalement pacifié, où la démocratie pousse aussi sûrement que le pavot chez nos amis chefs de guerre afghans.

Allons, Françaises, Français, ressaisissez-vous ! Que vous faut-il de plus pour enfin admettre et comprendre que vous avez enfin un Président de taille, grâce à qui la France rayonne, du Fouquet’s à la Villa Médicis, de Latran à Lhassa. Et boudons définitivement les médias aigris que notre Président a bien fait de tancer.

Aurélien Plumeau

mardi 6 mai 2008

Révélation


La statue oubliée
de Marguerite Duras à Aviles



« Elle a bu toute la mer et ses poissons ». Devant la statue qu’il a sculpté de ses mains en hommage à la « Mujer de Hiroshima mi amor », Manolo ne peut retenir une larme.
Marguerite Duras, qui a collectionné les amants comme les bons crûs, était venue à Aviles, en cachette, tenter une énième cure de désintoxication. Le cidre des Asturies est si mauvais qu’elle se croyait protégée du terrible dicton « Qui a bu boira ».

Las, elle tomba surtout dans les bras de Manolo, qui ne souvient pas avoir bu de l’eau un jour.
Et à coup de vasos de Rioja, de Ribeira del Duero, de Jamones de bellota et de chipirones, Marguerite Duras gonfla terriblement, à tel point qu’elle a dû se résoudre à quitter son célèbre col roulé. Forcément !
« En deux mois, elle avait doublé de volume », se souvient Manolo. Alors elle repartie comme elle est venue, avec quatre grammes dans chaque poche, sourit ce vieil asturien qui n’a pas perdu le goût des bons mots !

« Elle venait juste d’être exclue du parti communiste. C’est vrai que c’est des coups à se remettre à boire », souligne justement ce franquiste sous Franco et Juan carliste sous Juan Carlos.
Manolo a caché à tout le monde la femme qui se dissimulait sous cette sculpture un peu bouffie, forcément et sublimement bouffie. Il aura fallu toute la sagacité de marins français en goguette pour découvrir la vérité. « Surtout n’en parlez à personne », nous a-t-il fait promettre. Mais à ces heures de la nuit, les promesses…

Farouche défenseur de la cause des Tibétains (sans doute pour la couleur rouge du drap du Dalaï Lama), Manolo ne veut pas entendre parler des jeux Olympiques de Pékin. Quel rapport avec la statue de Marguerite Duras me direz-vous ? « J’ai gardé un vieux livre d’elle, l’Empire français, où elle écrivit qu’on ne peut pas mêler cette race jaune à notre race blanche et qu’il est du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures. C’est qu’elle n’avait pas sa langue dans sa poche la Duras », se souvient Manolo.
Bon, après, Marguerite décida d’entrer dans la résistance. La preuve : elle fréquenta François Mitterrand !

Désormais, Manolo perd doucement la raison à mesure que gonfle son foie. Il passe le plus clair de son temps à manger des sardines, forcément des sardines, en buvant de l’horrible cidre, seul devant sa télé, où il regarde en boucle l’Homme Atlantique, ce film où Marguerite Duras lisait un texte improbable sur une image complètement noire durant quarante minutes. Sacré Manolo….

Marcel Botafoin

Sol y sombra

Côtes de Duras, mon amour

Non, messieurs les salisseurs de mémoire, non ! non ! non ! et encore non ! Marguerite Duras n’était pas cette barrique ibérique que vous exhibez à la une de votre périodique. En voici la preuve indubitable et géographique : Marguerite Duras, 2000 hectares, est bordée par le Marmandais, le Bergerac et l’Entre-Deux-Mers. On trouve ses traces jusqu’au XIIe siècle et en Cochinchine, mais rien sous l’Inquisition, nada en Corridaland.
La publicité pour les Côtes du Duras, forcément Duras, n’hésite pas à se réclamer d’ « un pays pour les blancs », supérieurs aux rouges par « leur caractère gras, ample et complexe ». Comment mieux définir Marguerite Duras, alias Marguerite, Germaine Donnadieu, qui ajouta qu’il est du devoir « des races supérieures de civiliser les races inférieures » en 1940, grand cru s’il en est ?
Donc rétablissons l’historique vérité, olé !
Sincèrement alcoolique, Marguerite rejoint le réseau Mitterrand dans la Résistance et se met du coup à réaliser des œuvres expérimentales : elle fréquente le Sonderführer Gerhard Heller, ministre de la Culture sous Lacombe Lucien, et pousse même l’avant-gardisme jusqu’à se farcir Charles Delval, membre actif de la branche française de la Gestapo, qui fit arrêter son mari Robert Antelme*, lequel ne sera libéré qu’à la Libération (allitération quand tu nous tiens !), tandis que Mitterrand courra jusqu’en 1996, après une époustouflante carrière chez l’Oréal. Faut dire qu’il le valait bien.
Ivre de rage (et non pas beurrée comme une vache espagnole, nuance !) Marguerite adhère au Parti communiste en 44, tout en prenant soin de s’en faire exclure en 47, ce qui lui vaudra une longue amitié avec un certain Morland dont on perd la trace en 42 dans une ville d’eaux de l’Allier, auquel il n’a manqué qu’un « s » pour entrer dans l’Histoire par la grande porte, comme aurait dit Mon Général qui s’y connaissait en hauteur d’huisserie.
Disons-le franchement, les œuvres de Marguerite Duras ont ceci d’intéressant qu’elles durent longtemps, surtout les débuts.
Fatiguée par l’alcool, Marguerite fait une cure de désintoxication qui l’amène à soutenir en mai 68 les contestataires dont on n’a pas fini de parler de ce côté des Pyrénées, surtout ces jours-ci. Car là encore, tandis qu’en France nous luttions pour le droit imprescriptible à jouir sans entraves ni Mitterrand, les seuls chiffons rouges qui furent agités chez les Ibères furent des véroniques et non des marguerites, la preuve est ainsi définitivement établie de votre tentative de diffamation statuaire, hijos de duras, pardon, de putas !
Revenue à la lucidité, Marguerite achète un col roulé en 1975 et renoue avec l’alcool.
À partir des années 90, elle éprouve des difficultés physiques pour écrire, ce qui n’aura échappé à personne.
Pour en savoir plus : www.cotesdeduras.com

Maître Folace, notaire

*Sans déconner, Robert Antelme a écrit le plus beau libre sur la déportation avec Si c’est un homme de Primo Lévi : L’espèce humaine (éd. Gallimard), à lire impérativement plutôt que de dire des conneries. À lire aussi La Douleur de Marguerite Duras, récit de cette période chez P.O.L.

Lucien Jeunesse, si tu nous regardes !


J’ai pleuré ce matin comme tous les auditeurs de Paris Inter. Lucien a plié son ombrelle. Fière de son passé, délibérément tournée vers l’avenir grâce aux actions incommensurables de ses divers gouvernements successifs, la France vient de perdre un de ses plus humbles serviteurs. Le peuple gaulois actuellement voué au bling bling vient en effet de voir disparaitre le chantre du ding ding. La jeunesse passe, mais fort heureusement la mémoire demeure. Un homme pudique, jouisseur et raffiné, coquet et malgré tout saltimbanque, vient de gagner le Super Branlo. Souvenez-vous. Les repas familiaux où les conversations s’arrêtaient à 12 h 45. Chers amis bonjour ! Questions bleues, blanches et rouges figeaient nos attentions. La vie ne tenait qu’au xylophone d’un certain monsieur Le Pendu, triste ouvrier du service public, technicien de l’ORTF, besogneux et néanmoins chauffeur du maître. Votre saucisse purée avalée, vous étiez fiers de la réponse trouvée par votre grand-père, un homme exceptionnel ayant participé en 1964 aux Jeux des Mille Francs à Sainte-Pazanne, commune fière de son passé et délibérément tournée vers l’avenir grâce à l’action de sa municipalité. Lucien Jeunesse s’en est allé. Ses amis du musical, du Radio Circus et du cirque Pinder, son épouse Odile, peuvent légitimement verser comme nous tous une larme. À demain mon cousin. Chers amis bonjour. Jeune éphèbe, j’avais participé dans les années 80, plutôt dans la fin des années 80, à l’un de ses enregistrements à Nantes, ville qui n’était pas encore sous le règne d'un prof d’allemand de l’est mais néanmoins délibérément tournée vers l’avenir. Les Marches du Bon-Pasteur grouillaient de monde. Incroyablement sélectionné pour participer à l’émission culte, je me retrouve associé à une charmante dame. Prof ou instit comme la majorité des participants. Arrivés au Super Branlo, alors que les mille francs nous tendaient les bras, cet innocent à la cravate à rayures et au blazer à carreaux nous souriait. Nous achoppâmes sur cette invraisemblable question qui me fait chier depuis maintenant plus de 25 ans. Qui a écrit Les guêpes ? Un certain Alphonse Karr. Merde. Je suis reparti avec une boite de jeu de l’ORTF et la queue basse. Pour ce grand souvenir, et à la mémoire de Lucien Jeunesse, ce soir je vais boire du Tulamore. Un breuvage qu’il avait découvert il y a deux à Nantes, sans modération, car cet homme était un jouisseur. Et comme tout le monde le sait, la jeunesse est éternelle.


Antoine Rouvière

lundi 5 mai 2008

Nautisme


Alteamar : Ils ont fait des phrases durant La Barquera !!


Le blog de l'absurde détaché et illustré, littéraire, nonchalant, chevaleresque, marin et multimédia C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases, vous le savez, s'est lancé dans le parrainage maritime.

Le comité éditorial a soutenu le voilier Alteamar durant La Barquera. Et il ne le regrette pas au vu de la curieuse manie qu'a son skipper de faire des phrases.

Voici un florilège des phrases prononcées à bord d'Alteamar recueillis sur le site de La Barquera


« En attendant, les équipages profitent de ces derniers moments de mer après une « belle dernière nuit, fraîche, romantique et étoilée ». De quoi inspirer le poète qui barre Alteamar : « c'était une nuit magique, étoilée, Saint-Exupéry n'était pas loin, le Petit Prince non-plus. En revanche, je m'attendais à une nuit en pyjama dans ma bannette à relire Marguerite Duras en écoutant des sonates de Corelli, quand d'incessants, agaçants et récurrents problèmes de pilote m'ont obligé à barrer. Le pilote s'est mis en grève, c'est scandaleux ! », dénonce le skipper. Gageons qu'une fois arrivé au port, il saura mener de fructueuses négociations pour mettre un terme à ce débrayage spontané… »

« Si la tension et l'esprit de compétition reprennent le dessus au fil des miles, la navigation n'en reste pas moins marquée par de belles rencontres. « Je suis devenu l'homme qui murmurait à l'oreille des dauphins, c'est Marineland ici ! », s'exclame Alteamar »

« Eole a lui aussi fait un léger effort, mais « c'est un peu serré pour envoyer les voiles ballons aux couleurs chatoyantes », regrette le poète d'Alteamar »

« Sur Alteamar, « on tricote à merveille, on est dans le bon paquet, mais on va essayer de ne pas rester derrière, parce que à la retraite de Russie, ce sont les derniers qui se sont faits repasser ! »

« La bière fraîche, l'autre moitié des concurrents en rêve. Et ils l'auront d'autant plus méritée, que les derniers vont terminer cette première manche dans le gros temps. Le dernier bulletin météo annonce jusqu'à force 8, avec une mer forte, voire très forte. Quand l'information a été communiquée au skipper d'Alteamar, on a senti dans la voix de ce dernier que son visage blêmissait. Qui aurait envie d'affronter de telles conditions sur un first 27.7 de 8 mètres 10 ? Personne, ni même les autres concurrents encore en mer, même sur de plus grosses montures. »

« Pour autant, le moral de la flotte à l'image de celui de Jean Marie Biette sur Alteamar "est excellent, après un départ génial!" »